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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 12:36

UN SECRET DE PHILIPPE GRIMBERT

 

I ) Philippe Grimbert5778480455_9a4198243c.jpg

 

Il est né à Paris en 1848. C'est un écrivain et psychanalyste (= étude fondée sur l'inconscient).
Il est également passionné de musique il publia 2 essaies : Psychanalyse de la chanson (1996) et Pas de fumée sans Freud (1999).
Il a également publié 4 romans :

  • La petite robe de Paul (2001)

  • Un secret (2004) qui a ensuite été adapté au cinéma par Claude Miller. Le livre à été récompensé par le prix Goncourt des lycéens (2004) , le prix de Lectrices de Elle et la pric Wizo en (2005)

  • La mauvaise rencontre (2009)

  • Un garçon singulier (2011)

  1. Pourquoi le titre « Un secret » ?

    http://zupimages.net/up/3/597460579.jpg

« Un secret » n'était pas le titre que P.Grimbert avait tout d’abord choisis pour son roman. Il avait envoyé à son éditeur un manuscrit s'intitulant « Le cimetière des chiens »

Ce titre avait été refusé pour des raisons commerciales, pour eux « cimetière » et « chiens » n'étaient pas des termes considérés comme « vendeurs » et le titre pourrait faire penser à un roman

« ennuyeux »

Le titre « un secret » à donc été retenu car :

  • C'est un titre plus simple

  • C'est un titre attractif qui suscite la curiosité du lecteur

 

  1. Quel est la composition du récit ?

Un secret est un récit, constitué par les souvenirs d’un narrateur qui se raconte à la première personne du singulier. Le récit ne suit pas un ordre chronologique : il est difficile dans les premières pages de situer les événements dans leur temps : baptême tardif, découverte de “Sim”, invention d’un frère imaginaire, tous ces éléments se chevauchent sans qu’aucune date n'interviennent.

 

La première phrase : “Fils unique, j’ai longtemps eu un frère.” plonge le lecteur dans le doute. On comprend que le narrateur a eu un frère bien qu’il ait été fils unique.

 

Le récit est au passé, le narrateur raconte son histoire, c'est comme une autobiographie.

Frustré par le silence de ses parents et les non-dits familiaux l'enfant compense par son imagination et s'imagine sa propre vie, la rencontre de ses parents..

 

« A partir des rares images qu’ils me laissaient entrevoir j’ai imaginé la rencontre de mes parents. Quelques mots lâchés sur leur enfance, des bribes d’informations sur leur jeunesse, sur leur idylle, autant de parcelles sur lesquelles je me suis jeté pour construire mon improbable récit. J’ai dévidé à ma façon l’écheveau de leur vie et, de même que je m’étais inventé un frère, j’ai fabriqué de toutes pièces la rencontre des deux corps dont j’étais né, comme j’aurais écrit un roman.La pratique du sport, leur passion commune, avait réuni Maxime et Tania : mon histoire ne pouvait commencer que dans le stade où je les accompagnais si souvent.»(p35)

 

On y trouve des flash-back qui nous ramène à la seconde guerre mondiale lorsque Philippe apprend son histoire.

  1. Quelles sont les intrigues ?

 

Le narrateur est né en France de l'après-guerre en 1948. Il a des problèmes de santé, souffre de son physique, nécessitant des soins permanents de son infirmière et confidente Louise dont le cabinet est installé à côté du magasin d'articles de sport tenu par ses parents Maxime et Tania

 

Fils unique, le narrateur s'invente un grand frère plus grand, plus fort, et protecteur pour lui servir de modèle et le consoler lors de ses chagrins. Mais, ce frère devient lui aussi oppressant, tyrannique et invincible avec le temps.
Son nom lui-même, Grimbert, porte des «modifications» : le « n (haine) » a fait place au « m (aime) » et le « g (j'ai) » a été remplacé par le « t (tais), ». Son père nie que leurs nom était auparavant « Grimberg ».

Le narrateur se pose de nombreuses questions :

-Pourquoi le narrateur s'imagine t'il ce frère ?
-Pourquoi plus le narateur grandit, plus les relations avec son « frère » sont tendues ? (P24)
-As t'il eu un frère dans le passé ?
-Quel passé cache le père du narrateur pour avoir changé l'orthographe de leur nom de famille ? ( P17)

- Pourquoi le découverte du chien en peluche dans la malle de la chambre de service trouble ses parents ? (P13)
- A qui appartenait ce chien appelé Sim par le narrateur? (P24)

 

 

  1. Quels sont les thèmes principaux?

Les thèmes principaux sont :

-L'amour

-La guerre

-Le mensonge ( Le secret des adultes)

-La jalousie (Hannah envers Tania)



  1. Quel est le contexte

L'histoire se passe au XXème siècle mais lorsque l'on nous raconte le passer la famille on nous revoit dans les années 40 lors de la seconde guerre mondiale



  1. Quels sont les personnages

Les personnages principaux sont :

 

PHILIPPE → le narrateur

TANIA → la mère de Philippe

MAXIME → le père de Philippe et de Simon

LOUISE → l'infirmière, une vieille amie de la famille

SIMON → le frère de Philippe, fils de Maxime et Hannah

HANNAH → la mère de Simon

 

http://zupimages.net/up/3/474921720.jpg -> TANIA et MAXIME

http://zupimages.net/up/3/906697954.jpg -> LOUISE - HANNAH - TANIA

http://zupimages.net/up/3/1369944900.jpgPHILIPPE et son père MAXIME

  1. Résumé

Fils unique Philippe est un jeune garçon solitaire. Ses parents, Maxime et Tania sont des athlètes. Philippe est fragile, il s'isole, se pose des questions sur son passé. Il s'invente un frère qui est plus fort que lui dans tous les domaines. Au début ils ont une bonne relation mais au fur et à mesure leur relation se dégrade, ils se bagarrent..
Un jour, Philippe se bat avec un camarade car son camarade s'est moqué d'une scène dans un documentaire sur les camps de concentration.

Quand il raconte ça à Louise (l'infirmière) elle se rend compte qu'elle doit lui dire la vérité.
A l'origine les parents de Philippe étaient beaux-frère et belle sœur. Hannah la première femme de Maxime était la sœur de Robert époux de Tania.

Maxime et Hannah ont eu un fils → Simon

Mais lors de son mariage avec Hannah, Maxime eu le coup de foudre pour Tannia.
La guerre arrive alors. Pour se protéger ( ce sont des juifs) la famille veut rejoindre Saint Gaultier (= zone libre). Les hommes partent les premiers, les femmes doivent ensuite les rejoindre.
Tania arriva à Saint Gaultier mais malheureusement Hannah, Robert et Simon n'ont pas eu cette chance.

Maxime et Tania ont donc puent vivre leur histoire et avoir un fils : Philippe.

Philippe ne juge pas ses parents, il comprend enfin pourquoi il s'imaginait ce frère et peut donc à son tour devenir adulte.


  1. Roman réaliste

Ce roman est réaliste car c'est un roman autobiographique écrit par Philippe Grimbert. Il a également été adapté au cinéma par Claude Miller.



  1. Mon avis

J'ai apprécié ce livre car c'est une histoire réelle et très touchante. Elle nous permet de comprendre le génocide à travers le personnage principal ( Philippe) et pas à travers un documentaire comme on a l'habitude de le voir.
Les phrases sont simples, le livre se lit facilement et vite.

Par contre il y a beaucoup de personnages dans le livre, on s'y perd un peut.

 

 

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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 15:11

Auteur:http://actualitte.com/blog/sophielit/files/2010/12/leonora_miano.jpg

Léonara Miano est née en 1973 à Douala au Cameroun.

Elle arrive en France en 1991 pour ses études universitaire.

Jusqu'à présent elle a écrit six romans, deux recueils de textes courts, un texte théâtral et un recueil de conférences qui racontes tous l'histoire de peuplessubsahariens.

Le roman Contours du jour qui vient à été publié en 2006 et à reçut le pris Goncourt des lycéens.

Il est précédé d'un roman nommé: L'intérieur de la nuit publié en 2005 et suivit de plusieurs œuvres commeLes aubes écarlates publié en 2010.

 

 

 

Signification de titre:Contours du jour qui vientfait référence à une lumière, un espoir pour l'avenir, cela exprime un passage du noir à la lumière. Se sont d'ailleurs les derniers mots du roman.

http://www.lalivrophile.net/conduite/public/images/2012/contoursdujourquivient.jpg

Comment s'organise le roman:Le roman est organisé en 5 chapitres, dont les titres nous donnes des informations sur leur contenus comme avec Absence, Résilience ou encore Génération. On trouve aussi 2 citations dans ce livre, une qui est placé au début, avant de commencé la lecture, elle provient de L’Ecclésiaste 4 «Je vois tous le vivants qui vont sous le soleil être avec l'enfant, Et c'est d'une foule sans fin qu'il se trouve à la tète». Cette citation est plutôt vague mais on peut penser que l'auteur veut nous faire comprendre que l'histoire va parler d'enfants. Puis il y a la deuxième citation qui se trouve après la fin de l'histoire, à la fin du livre et elle provient de «Pays révé pays réel» d'Edouard Glissant «J'ai cette terre pour dictame au matin d'un village où un enfant tenait forêt et déhalait rivage ne soyez pas les mendiants de l'Univers l'anse du morne ici recomposée nous donne l'émail et l'ocre des savanes d'avant temps.». Cette citation est là pour nous donner un conseil qui serait de toujours avancer sans attendre l'aide des autres.

 

http://3.bp.blogspot.com/-qg1QYQaAHtg/TWWBZqwlQGI/AAAAAAAAANc/pPNHdVZmCho/s1600/Couv+Glissant.jpghttp://bks7.books.google.com/books?id=LA9VAAAAMAAJ&printsec=frontcover&img=1&zoom=1&edge=curl&imgtk=AFLRE73so18uG9rV8zNveXrZP85knd2LD-GqmQUGt1Jg_mtJaLPR7x80wNgBpPp9q58M59Xv53N-SHCSyeeoC5fWiRey2S9f4JQe08Mu9NGnGcbBmuA-bKs

 

 

Les thèmes:Les thèmes abordés dans ce roman sont la violence, l'esclavage ou la prostitution, la guerre, le travail, la pauvreté, la religion et l'enfance.


Les personnages:-Le personnage principal est Musango (son prénom signifie paix en Douala), c'est une petite fille âgée de 9 ans au début du roman qui vit dans un pays d'Afrique.

Ensuite il y a: -Ewenji (son prénom signifie lutte en Douala), c'est la mère de Musango.

-Epéti, qui est la tante de Musango.

-Rachel, surnommé Mbambé, qui est la grand mère de Musango.

-Sésé est une voyante.

-Epa est un jeune garçon réfugié dans une association.

-Ayané est une jeune femme qui travaille dans l'association.

-Vie éternelle, Don de dieu et lumière sont des passeurs.

-Kwenn est une vendeuse sur un marché.

-Kxedi est une dame qui vit dans la brousse avec Musango.

-Djanéa est un commissaire.

-Mme Mulongo est la directrice d'une école.

-Mbalé (son prénom signifie Vérité en Douala) est un jeune garçon.

 

 

Résumé de l'histoire:Dans ce roman on s'intéresse d'abord à la vie d'une jeune fille appelée Musango et qui à 9 ans au début de l'histoire. On apprend que sa mère la frappe après la mort de son père puis elle l'expulse de chez elle. S'en suit des journées de solitudes dans des rues incertaines et un jour elle se fait enlevé et vendre pour faire la bonne dans une maison. Elle ser rend compte que cette maison est une maison de passeur qui envoient des filles en Europe pour qu'elles s'y prostituent, c'est se qu'on appelle a traite des femmes. Musango s'enfuit et retourne à la vile ou beaucoup et très peu de chose on évolué en même temps, car à présent elle à12 ans. Elle assiste plus ou moins par obligation à des cérémonies religieuses qui en faite sont des sectes. Elle réussi enfin à s'échapper et par à la recherche de ça mère, se qui développe une autre histoire en parallèle, l'histoire de sa mère avant sa naissance. Elle apprend plusieurs choses, rencontre des personnes de sa famille qu'elle ne connaissait pas et fini par pardonner à sa mère de l'avoir mal traité.

http://www.images-chapitre.com/ima0/original/121/2314121_3465772.jpg

 

Mon avis:

  • Points positifs: - Une histoire avec beaucoup de mouvements et de rebondissements.

    - On s’attache facilement à l'histoire de la jeune fille.

    - L'auteur décrit une réalité dont on à pas toujours conscience, ou qu'on ne préfère pas voir :«En trois ans, j'en ai vue passer, de ces filles. Elles viennent ici, y demeurent quelques semaines, des mois parfois, puis elles disparaissent. Je ne sais ce qu'elles deviennent»

  • Points négatifs: -Passage perturbant quand Musango se parle à elle même dans un rêve, mais qu'on nous fait croire qu'elle parle à une vielle femme.

    -Un raisonnement pas facile à suivre quand elle pense à sa mère et qu'elle essaye de lui pardonner et de trouver des explications.

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 14:31

Missak de Didier Daeninckx

  

 

Didier Daeninckx (Huma 2006)

 

 

Didier Daeninckx est l'auteur du livre Missak. Il est né le 24 avril 1949 à Saint Denis. C'est un écrivain Français ; un auteur de roman policiers, de nouvelles et d'essais. Daeninckx est un ancien communiste et c'est important de savoir ça pour la suite et pour bien comprendre l'histoire. Ses œuvres sont souvent des critiques sociales. Parmi toutes ses œuvres, les plus connus sont « meurtres pour mémoire » en 1984 et « la mort n'oublie personne » en 1989.

En 2009, il décide d'écrire Missak en hommage à Missak Manouchian.

 

 

Dans ce livre il y a des personnages principaux « réels » et en quelques sortes « irréels ».

Louis Dragère est un personnage principal réel car il est vivant. C'est un journaliste qui enquête sur Missak Manouchian. C'est grâce à lui et aux révélations qu'ils nous donnent qu'on peut se plonger dans le contexte et bien comprendre l'histoire. Il y a aussi Missak Manouchian comme personnage principal car toute l'histoire du livre et basée sur sa vie. Missak n'est pas un personnage réel puisqu'il est mort. On parle aussi d'Odette qui est souvent chez sa mère qui est malade. Louis ira souvent lui rendre visite et prendre de ses nouvelles.

 

 

 

 

 missak.jpg

 

Louis Dragère est un jeune journaliste à L'Humanité. En janvier 1955 il est chargé par son journal de retracer le parcours de Missak Manouchian. Lors de son enquête, chez Louis Aragon, il tombe par hasard sur l’original de la dernière lettre de Missak, adressée à Mélinée, sa tendre aimée. Trois petits points de suspension en guise de coupe, où il dit : « je pardonne à tous ceux qui m'ont fait du mal où qui ont voulu me faire du mal sauf à celui qui nous a trahis pour racheter sa peau et ceux qui nous ont vendus. » Ces derniers mots ont donc incités Louis Dragère a mener son enquête autour de Missak. En janvier 1955, Didier Daeninckx nous plonge dans Paris des années cinquante. L'enquête de Louis Dragère lui fait rencontrer des personnages qui ont vraiment existé (ou qui sont encore en vie): Willy Ronis, Louis Aragon, Jacques Duclos, ainsi que les parents de Charles Aznavour et Aznavour lui même. On est plongé dans un résumé de la vie de Manouchian depuis sa naissance en 1906 en Turquie jusqu'à sa mort le 21 février 1944, fusillé au Mont Valérien. Les faits d'armes pendant la guerre sont relativement peu évoqués mais l'auteur s'attarde sur l'enfance, le massacre des Arméniens par les Turcs, l'arrivée en France.

 

 

 

 

 

 

BIOGRAPHIE

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Missak (dit Michel) Manouchian est né en Turquie le 1er septembre 1906 et mort fusillé le 21 février 1944 au fort du Mont Valérien à 37 ans. C'était un poète Français d'origine arménienne, mais aussi un militant communiste et un résistant. Il est malheureusement connu pour son rôle dans la résistance, et en particulier par la fameuse Affiche Rouge.

 

C'est un miraculé quand il débarque à Marseille avec son frère ; ce sont des rescapés orphelins du génocide arménien en 1924. Missak décide alors de monter à la capitale pour travailler dans les usines Citroën mais il est licencié pendant la crise économique de 1929. Alors, il s'instruit, publie dans des revues littéraire et s'engage politiquement au parti communiste où il prend la direction du comité de secours pour l'Arménie. En 1939 il rejoint l'armée française pour combattre les nazis.

Mais lors de la résistance, les allemands placardent 15000 exemplaires de ces affiches rouges pour dénoncer les résistants étrangers. Au centre, la photo de Manouchian, avec cette inscription : « Arménien, chef de bande, 56 attentats, 150 morts, 600 blessés. ». Cela signera l'arrêt de mort de Missak et de nombreux de ses compagnons.

 

C'est donc pour ça que Missak Manouchian est le personnage principal de ce livre puisque le livre est basé sur sa vie, sur son combat pendant la Résistance et sur sa mort avec ses camarades.

 

 

 

 

 

 

 

L'AFFICHE ROUGE

 

Affiche_Rouge.jpg

 

 Certains historiens pensent que les circonstances dans lesquelles eut lieu l'arrestation du groupe Manouchian demeurent obscures et relèvent de la dénonciation. Il semblerait que le groupe ait été utilisé dans des actions trop périlleuses pour ses moyens et qu'il n'ait pas été suffisamment prévenu par la direction de la Résistance communiste des risques qu'il encourait.

 

Cette affiche de propagande nazie est imprimé en 15000 exemplaires et représente le visage de dix des accusés qui est placardée pour dénoncer leur action. L'Affiche Rouge devient l'emblème du martyre pour la résistance.

 

http://www.youtube.com/watch?v=LDMRDA_XxQA

a 9'40 on peut voir un extrait qui résume l'Affiche Rouge, comment les Allemands ont arrêtés les résistants et comment ils ont créés ses affiches.

 

 

 

 

 

 

LA LETTRE DE MISSAK A SA FEMME

 

http://www.docstoc.com/docs/85029408/Lettre-de-Manouchian

Missak décide d'écrire une lettre à sa chère et tendre Mélinée avant de se faire fusiller. C'est une lettre très touchante, très poignante. Missak Manouchian a déjà eu le courage d'écrire cette lettre et en pensant à sa femme lorsqu'elle allait la découvrir.

 

 

 

 

LA CHANSON DE LEO FERRE

 

http://www.college-plaisance.net/spip.php?article88      

De cette affiche rouge, et de sa lettre à sa femme Mélinée, mais surtout pour honorer Missak Manouchian et ses 22 autres compagnons fusillés pour la France, Louis Aragon en a fait un poème qui s'appelle « strophes pour se souvenir » Ce poème sera mis en musique en 1959 par Léo Ferré sous le titre «L’affiche rouge » Cette chanson a également été écrite pour ne pas oublier ce qu'ils ont fait pendant la Résistance : c'est une sorte d'hommage.

 

 

 

 

 

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 Maintenant il y aussi des rues au Groupe Manouchian, mais aussi des cinémas, des hôtels, des lycées appelés par son nom, pour lui faire hommage

 

 

 

 

 

 

DESCRIPTION

 

Ce livre est ni un document, ni un roman mais un document déguisé en roman.

Ce livre s’appuie sur des faits vrais historique qui relate le témoignage de Missak Manouchian quelques heures avant son exécution. On fait un retour sur son enfance arménienne, sa jeunesse et la rencontre avec sa bien aimée Mélinée, celle à qui il écrit sa dernière lettre et qui reçoit ses derniers témoignages d'amour.. Le livre est sous forme d'enquête journaliste.

La description est assez présente et il y a beaucoup d'actions donc le livre se lit vite. De plus, le livre est bien décrit, on arrive bien a ce situé dans le temps. Le récit est bien mené mais l'histoire assez complexe entre les personnages et les rapports entre le parti communiste et certains membres du groupe Manouchian. Le récit est quelque fois interrompu par des flashs backs qui font allusions à des situations tragiques, ou encore des anecdotes pour mieux comprendre ce qu'il se passe. Il y a également entres deux paragraphes des morceaux de chansons qui ont inspirés Louis Aragon. Ce roman est donc très réaliste. De plus l'auteur montre une vision extraordinaire de ce livre car il découvre aussi, en même temps que nous l'histoire de Missak Daeninckx a un style d'écriture simple et courant ce qui permet de bien comprendre le texte et de se plonger dans l'histoire. Le film « l'armée du crime » de Robert Guédiguian est en lien avec le livre. Ils sont par ailleurs sortis tout les deux en 2009.

 

 

 

 

LES THEMES

 

Les thèmes abordés dans ce livre sont l'enfance, le génocide arménien, l'amour, le bonheur, l'espoir, l'humanité, la résistance, la guerre, l'emprisonnement, la condamnation à mort.

Missak reste humain avant tout. Il dit même qu'il n'en veut pas aux allemands d'avoir fait ça et que chacun aura ce qu'il mérite.

 

 

 

 

 

MON AVIS

 

J'ai trouvé ce livre très bien et très intéressant. C'est un livre bouleversant et pleins de révélations. J'ai appris beaucoup de choses à propos de ce sujet.

Même si l'histoire est un peu complexe entre les personnages et les partis communistes, l'histoire mérite vraiment d'être lu. De plus, c'est une histoire très touchante, surtout quand on sait qu'elle est vrai. Je pense que Missak Manouchian est un personnage encore trop peu honoré pour tout ce qu'il a fait pendant la Résistance.

C'est donc un très bon livre car l'auteur a su évoquer tout les éléments historiques et toutes les polémiques autour de la dénonciation même si on sait que la vérité n'est pas vraiment connue.

 

 

 

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 14:07

                  Zazie dans le métro

 

Auteur :

Raymond Queneau est né au Havre le 21 février 1903 et est mort à Paris le 23 octobre 1976.

Raymond Queneau est apparu comme un romancier et poète fantaisiste qui a su allier mathématiques et littérature (ses deux passions dans la vie) pour donner naissance à des œuvres très drôles et très originales. C'était un romancier, poète, dramaturge et un conteur. Il a été le fondateur du groupe littéraire Oulipo.

L'auteur publie son premier roman Le chiendent en 1933 et connut son plus grand succès avec Zazie dans le métro publié en 1959 et qui sera par la suite adaptée au cinéma par Louis Malle en 1960.

Raymond Queneau a écrit différents roman tels que : Pierrot mon ami en 1942, Les fleurs bleue en 1965 et aussi quelques poésies comme : Cent mille milliards de poèmes en 1961.

 

 

 

 raymond queneau                                                zaziedans le metro


Pourquoi ce titre ? :

La signification possible qu'on peut donner au titre du roman c'est qu'à travers ce titre toute l'histoire est racontée car l'auteur présente dès la première de couverture le personnage principal, une petite fille nommée Zazie qui a un rêve, celui d'aller dans le métro.

 

L'organisation du roman :

Le roman est composé de 19 chapitres, soit 190 pages, qui racontent la vie de Zazie à Paris pendant à peu près un week-end.

Dans ce roman, le point de vue est omniscient et la narration fait alterner les dialogues et les actions des différents personnages.

 

Personnages :

  •  Zazie : C'est le personnage principal de ce livre. Petite fille vive, intelligente et débrouillarde mais très grossière et mal élevée («  mon cul ») avec un caractère moqueur, exigent, insolent et entêtée. Zazie veut devenir institutrice pour selon elle faire chier les mômes, ou alors astronautes pour faire chier les martiens. Sue ce personnage le narrateur a un point de vue interne.
  • Gabriel alias Gabrielle : Personnage important, c'est l'oncle de Zazie. Artiste spécialisé dans le travesti (nommé dans le livre comme « danseuse de charme » ou encore « d'hormoxessuel »). Il a un caractère compréhensif et de l'ardeur combative (Zazie déclare même «  des hormosexuel comme toi, doit pas y en avoir des bottes »).
  • Jeanne Lalochère : Mère de Zazie, récemment veuve, veut profiter de ce week-end à Paris pour faire une escapade en galante compagnie. Elle fait deux apparition dans ce livre : dans le premier chapitre et dans le dernier. On apprend au fil de l'histoire qu'elle a tué son mari avec une hache lorsqu'il avait tenté de violer leur fille Zazie.
  • Marceline : Femme de Gabriel.
  • Turandot : Propriétaire du bar, et propriétaire de l'appartement de Gabriel.
  • Charles : Ami de Gabriel et chauffeur de taxi. Il a une quarantaine d'année et est célibataire.
  • Gridoux : le cordonnier.
  • La veuve mouaque : Une hystérique rencontré durant l'enlèvement de Gabriel.
  • Trouscaillon alias Pedro-Surplus : Policier.
  •  Mado petits pieds : une serveuse de café amoureuse de Charles.

 

 ZazieMetro

 

Résumé de l'histoire :

Dans ce livre, l'attention du lecteur repose sur les différentes aventures que va avoir Zazie, une jeune fille de 12 ans confiée à son oncle Gabriel pour deux jours.

Elle a un franc parler, le sens de la répartie et n'est pas du genre à se laisser faire. Dans ce livre, elle a une expression favorite qui est : « mon cul ». En venant sur Paris, elle veut découvrir le métro mais celui-ci est en grève. Zazie et son oncle prennent donc le taxi de Charles, un ami de Gabriel, et visitent Paris mais rien n'intéresse Zazie, elle ne cesse de faire des fugues. Au sein de sa deuxième journée sur Paris, Zazie se retrouve avec tous ceux qu'elle a connu en deux jours : Turandot, Charles, Gridoux, la veuve mouaque, Trouscaillon … Gabriel avait décidé de les amener voir son numéro dans un bar homosexuel où il est surnommé Gabriella. Ils finirent leur soirée dans un bar où une bagarre éclat ce qui arrêt net la soirée en les obligeant de s'enfuir par les souterrains.

Finalement Jeanne Lalochère, la mère de Zazie est venu récupérer sa fille à la gare et quand elle lui demande ce qu'elle a fait de son week-end Zazie répond : « J'ai vieilli ».

 

Le contexte: 

Toute cette histoire se déroule à Paris dans le années 1950 car dans ce livre, on nous présente différents lieu caractéristique de Paris comme la tour Eiffel et on reconnaît également le langage de cette époque.

 

Les thèmes principaux :

  •   le métro : on se demande si Zazie va le prendre ou non
  •   le sujet de l'enfance : avec le personnage principale Zazie
  •   le monde des adulte
  •   la sexualité : avec l'homosexualité de Gabriel
  •   le langage populaire
  •   l'apparence
  •   la société française

 

Roman réaliste/naturaliste ?

Ce roman n'a pas hérité du mouvement réaliste mais plutôt du surréaliste et de l'oulipo car ce sont les mouvements qu'emploie Raymond Queneau mais aussi parce qu’on remarque bien que ce sont des situations/dialogue surréel.

 

Vision du monde :

Dans ce roman, l'auteur fournit une vision du monde particulière car il nous fait comprendre que parfois les apparences sont trompeuses, ce qu'on aperçoit, comprend des gens n'est pas toujours la réalité comme le montre le cas de Gabriel et de Zazie.

 

Style d'écriture :

Queneau a un style d'écriture très particulier, inspirée du néo-français qui est caractérisé par une syntaxe et un vocabulaire typique du langage parlé et par une orthographe plus ou moins phonétique comme par exemple avec le mot «  egzagérer » (p.71) ou encore «  I dit qu'i veut pas » (p.136).

Ce roman a un style d'écriture très original ce qui produit un effet familier.

 

Mon avis :

Les points positifs :

  •  L'histoire qui est racontée dans ce livre, histoire original et très prenante.    

  •  Le personnage de Zazie avec son franc parler et son sens de la répartie envers les adultes.

  •  La présence de personnages aussi différents les uns des autres.

Les points négatifs :     

  • Le passage du diner dans l'avant dernier chapitre car pour moi, il n’a pas un rôle très important dans la compréhension de l'histoire.

  • Certains mot ou phrase difficiles à comprendre du au style d'écriture.

 

Adaptation filmographique :

 

                                      affiche zazie


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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 22:42

 

 

 

Le père Goriot

 

I - Auteur :

 

Honoré de Balzac, est né en 1799 et mort en 1850.

Il est romancier, dramaturge, essayiste, journaliste anisi qu'imprimeur. Cependant, il a consacré une grande partie de sa carrière à ses oeuvres romanesques. 91 romans et nouvelles parus entre 1829 et 1852, tout ceci constituant un ensemble nommé La comedie humainequi est un véritable portrait de la vie au XIXème siècle.

 

Il s'est illustré dans plusieurs types de roman à savoir : le roman historique , politique, fantastique, poétique, réaliste, psychologique

 

Au début, Balzac était voué à une carrière de Notaire selon le souhait de sa mère. Cependant, en 1818, il avoua à ses parents qu'il désirait devenir écrivain et il bénéficia d'une année pour mettre à l'épreuve sa nouvelle vocation.

 

Ses oeuvres

 

  • Le dernier chouan, est le premier roman que Balzac signe de son vrai nom, publié en mars 1829. Ceci marque donc sa véritable entrée en littérature. Cependant cet ouvrage connaît peu de succès. (roman politique)

  • Le colonnel Chabert, il a été publié en 1832

  • Eugénie Grandet, publié en 1833 (roman réaliste et psychologique )

    (L'histoire de la fille d'un richissime et avare négociant de Saumur, innocente et simplette qui tombe amoureuse de son cousin et s'y dévoue corps et âme jusqu'à la mort)

II – L'oeuvre

 

A) La composition du roman

 

Le roman est composé de quatre grandes parties :

 

Dans la première il s'agit d'une description des lieux et des personnages mettant en place le cadre de l'histoire.

Dans la seconde partie où il nous parle beaucoup de Rastignac, de son entrée dans le monde parisien pour essayer de faire fortune.

Dans la troisième partie, qui concernera le personnage de Vautrin et proposera un plan à Rastignac pour que celui a puisse possèder une fortune.

Dans la dernière partie, il sera surtout question du père Goriot, de sa lente agonie.

 

 

B) Contexte

 

L'histoire se déroule à Paris durant l'automne 1819 jusqu'en fevrier 1820.L'histoire se déroule principalement dans la maison des Vauquer qui est une pension parisienne. Le roman appartient à ce que nous pouvons appeller les scènes de le vie Parisienne.

 

 

C) Les personnages

  • Le père Goriot : vieillard qui a dedié sa vie à ses filles, Delphines de Nucingen et Anastasie de Restaud. Il n'hésita pas à se ruiner , leur offrant tout ce qu'elles désiraient.

    Au fur et à mesure de l'histoire sa fortune diminuera considérablement. Son dernier souhait sera de voir ses filles avant de mourir, cependant celui-ci ne se réalisera pas et il décédera avec l'idée que ses filles ne l'aimaient pas.

    Il était négociant en vermicels et pâtes.

  • Eugène de Rastignac : c'est un jeune provincial âgé de 22 ans, ne possédant aucune fortune. Il souhaite entrer dans la haute société de Paris . Il demandera de l'aide à la Vicomtesse de Beauséant, sa cousine. Il sera proche du père Goriot.

 

  • Vautrin : c'est un détenu âgé d'une quarantaine d'année, il s'est échappé de prison. Il souhaite aider Rastignac afin que celui-ci voit sa fortune croître en lui proposant d'assassiner le frère de Victorine Taillefer.

 

  • Delphine de Nucinguen : barronne et fille du père Goriot, elle est mariée à un banquier qui ne lui offre que le nécéssaire vital. C'est une femme malheureuse, cependant elle rencontrera Rastignac qui deviendra son amant.

 

  • Anastasie de Restaud : c'est la fille aînée du père Goriot. Elle devient comtesse suite à son mariage avec le comte Restaud. Son mari l'obligera à renoncer à voir son père. Par la suite, elle aura un amant, Maxime de Traille.

 

  • La Vicomtesse de Beauséant : c'est la cousine de Rastignac. Il s'agit d'une personne très importante à Paris, notamment grâce à son hôtel. Elle prendra Rastigniac sous son aile et l'aidera à obtenir ce qu'il souhaite, en le conseillant et surtout en le présentant à des personnes importantes.

 

  • Madame Vauquer : Il s'agit de la propriétaire de la pension Vauquer, tenue depuis une quarantaines d'années par cette même femme. Mais son affaire ne fonction plus très bien, principalement à cause du départ de nombreux pensionnaires.

 

 

D) Résumer de l'histoire

 

 

Rastignac est un jeune homme de petite noblesse. Il part de sa province et arrive à Paris en espérant y rencontrer la fortune. Mais il n'a ni l'argent, ni la connaissance de la société parisienne nécessaire.

Une de ses cousines lointaines, Madame de Beauséant, une des dernières grandes dames, le prend sous son aile pour l' aider à appréhender ce monde qu'il ne connait pas. Grâce aux femmes, il va apprendre les moeurs de cette société et s'adapter à celle-ci pour parvenir à en gravir les échelons.

Cependant dans cette société, nous avons un homme, le Père Goriot qui est l'emblème même du désintéressement. Il se sacrifie pour ses filles, qui en retour ne lui offrent que le mépris. Rastignac, touché par le dévouement de ce père pour ses filles et voyant comment ces dernières le traitent, comprend cependant que malgré lui il devra s'adapter aux coutûmes de ces gens et agir comme eux pour parvenir à gravir les échellons.

 

 

II – Analyse de l'oeuvre

 

 

A) Les intrigues

 

Nous avons trois intrigues :

  • Le parcours aventureux d’un jeune ambitieux à Paris

  • Le triste destin d’un père de famille qui s’est ruiné pour ses filles,

  • Les intrigues du mystérieux Vautrin.



L'intention du lecteur repose principalement sur le parcours du jeune ambicieux et non sur le destin du père Goriot contrairement à ce que l'on pourraît croire.



B) Les thèmes principaux

Thèmes principaux abordés :

  • Relations père-filles / hypocrisie des filles = les filles du père Goriot ne s'interressent qu'à la fortune de leur père.

  • Le mensonge = jacques collins qui se fait passer pour un bourgeois et donc menant ainsi beaucoup de personnes en erreur.

  • L'infidelité / la trahison : les femmes bourgeoises ont des amants, mais aussi les filles du père Goriot qui ne se préocuppent pas de leur père quand celui-ci est face à des problèmes en tout genre.

  • La recherche de l'argent = Rastignac souhaite faire fortune.

 

C) Explication du titre

Le roman héroïse le thème de la paternité de part le fait de la présence du mot “père” dans le titre. Le titre nous porte à confusion, il nous laisse croire que le père Goriot est le personnage principal or il s'agit du personnage central qui fait le lien entre les différents personnages . Il s'agit du personnage le plus émouvant de l'histoire.C'est pourquoi nous pouvons dire que le titre n’épuise pas les dimensions du roman, car il ne laisse rien deviner de l’apprentissage de Rastignac, ni de l’importance de Vautrin.

De plus, nous pouvons croire que l'auteur fait un jeu de mot sur le titre, que celui-ci ajoute une part d'ironie. En effet, il désigne ironiquement le père Goriot comme un compère-loriot, qui est une maladie au niveau des yeux. Cette affectation semble convenir à la situation du père Goriot aveuglé par l'amour qu'il porte à ses filles tandis qu'elles en s'intéresent qu'à son argent.

 

 

D) Roman réaliste ou naturaliste? / La vision du monde

 

Le père Goriot est une des œuvres caractéristiques du Réalisme, courant apparu au 19è siècle et est devenu le courant dominant pour les romans de la littérature française.



Le roman s’ouvre avec une longue description, on pourrait presque parler d’inventaire. Le cadre dans lequel va se dérouler le récit est décrit avec minutie. Ceci ayant pour but de faire le plus réaliste possible. La première description commence par celle du quartier et tout est fait pour produire une impression négative, ce quartier serait un lieu sans vie, laissé à l’abandon.

Cette volonté de faire réel n’empêche pas Balzac de donner son avis à tous propos et de vouloir communiquer des impressions subjectives aux lecteurs. Pour produire ces diverses impressions, Balzac multiplie les jugements de valeur.

Le roman réaliste essaye de se présenter comme un miroir de la société mais nous voyons bien qu’il ne sera jamais tout à fait objectif. Cette subjectivité chez Balzac s’exprime constamment et lui permet de communiquer la vision du monde et notamment de la vie parisienne où l'argent est roi et où les personnes vivent dans un monde d'apparence.

Le roman réaliste veut analyser et expliquer la société et il s’attache particulièrement à quelques thèmes. L’étude des différents milieux sociaux et leur rapport :

- noblesse et bourgeoisie

- importance de l’argent

- l’étude des relations familiales (mari-femme)

- l’opposition entre Paris et la province

 

E) Style d'écriture

 

Balzac a un style d'écriture que nous pouvons qualifier de classique aux premiers abords. En lisant les nombreuses descriptions faîtes des lieux ainsi que des personnages, le lecteur arrive dès ces premières pages à en deviner la fin de l'histoire. Balzac sait mettre en valeur ce qu'il veut denoncer. Cependant nous nous rendons compte que Balzac impose son style d'écriture originale, il dénonce la société de son temps.

Balzac avait pour ambition de faire de la comédie humaine une étude exhaustive et détaillée sur la société de son temps. On peut donc comparer sa façon de travailler à celle des naturalistes.

De plus, Balzac ajoute la critique dans son roman en accordant de l'importance aux incidents minimes de la vie privée et en montrant la dureté de la société envers les plus faibles.

 

 

IV - Mon avis :

Les trois points positifs du livre :

  • L'évolution du personnage de Rastignac qui lui fait garder ses valeurs.

  • Le fait que Balzac ne fasse tourner l'histoire qu'autour du personnage du père Goriot qui certes en le personnage central mais pas principal car je pense que sans le personnage de Rastignac l'histoire aurait été beaucoup moins intéressante.

  • Balzac nous présente les travers de la société parisienne et incorpore dans son roman une critique de cette société qu'on pourrait qualifier d'immorale.

  • Le lien qui c'est créé entre le père Goriot ainsi que Rastigniac. Il le défend face aux pensionnaires de la Pension Vauquer et cherche à rendre à Goriot la dignité qu'il a perdu. A la fin, il devient tout de même un opportuniste mais au moins il n'instrumentalise pas les gens

 

 

Les trois points négatifs du livre :

  • J'ai trouvé que la première partie avec la description de la maison Vauquer et des personnages était un peu longue mais cependant elle était nécéssaire pour la compréhension de l'histoire car nous avons à faire à des personnages récurents.

  • On connaît, du moins on devine l'issue des personnages dès le départ cependant Balzac réussit à nous tenir accroché au livre jusqu'à la fin pour être sur de la véritable issue.

  • L'immoralitée des filles du père Goriot et la naïveté de celui-ci.

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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 11:23

No et moi

                               Delphine de Vigan

 

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L’auteur :

 

Delphine de Vigan est une romancière française née le 1er mars 1966 à Boulogne Billancourt. Après plusieurs petits emplois, elle a obtenu un poste de cadre dans un institut de sondage. Aujourd’hui mère de deux enfants elle vit de la plume depuis 2007. Elle a écrit son premier roman jour sans fin  qui parait en 2001. C’est un roman autobiographique sur le combat et la guérison de l’anorexie. En 2009 elle obtient le prix des libraires pour le livre No et moi parut en 2007.

 

delphine de viganLe titre :

No et moi est un roman basé sur l’histoire de deux adolescentes No de son vrai nom Nolwenn et de Lou.

Composition :

Le roman est composé de plusieurs chapitres. Le narrateur est interne en effet, c’est Lou qui parle de ses pensées pendant tous le roman. Delphine de Vigan a souhaité écrire un livre sur quelques choses qui la choquait et qu’elle ne connaissait pas donc elle a décidé d’écrire un livre sur une femme dans la rue.

 

Intrigue :

Lou Bertignac a 13 ans, elle est intellectuellement précoce et est en classe de seconde. Pleine de théories et d'expériences domestiques, elle traîne après les cours à la gare d'Austerlitz pour observer les gens et leurs comportements. Là, elle rencontre No (Nolwenn) une jeune SDF de 18 ans dont la façon de vivre l'intrigue. En classe, choisissant de faire un exposé sur les gens vivant dans la rue, elle trouve le prétexte pour aborder cette jeune femme et lui poser plein de questions. Peu à peu, une amitié va se lier entre les deux jeunes filles, et, quand Lou demande à ses parents s'ils peuvent l'accueillir afin de l'aider à remettre le pied à l'étrier et retrouver un  travail, contre toute attente, ils acceptent. No va alors revivre et redonner le goût de la vie à  cette famille meurtrie par le décès de la petite sœur de Lou : Thaïs.

Les thèmes :

Les thèmes du roman sont l’amour, les SDF (particulièrement les jeunes femmes), l’amitié et la famille.

 

Les contextes :

L’histoire se passe à Paris car Lou va à la gare d’Austerlitz et prend le métro. L’histoire se déroule au XXIème siècle car ils utilisent des téléphones portable et internet.

 

Les personnages

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-      No est dure et se dévoile peu, ne laissant rien transparaître ce qu'elle ressent, même auprès de Lou, qui se révèle pourtant une présence rassurante pour la jeune fille au fur et à mesure qu'elles apprennent à se connaître. On a envie de croire que les choses peuvent s'arranger pour la jeune SDF et qu'elle va s'en sortir avec l'aide apportée par Lou et son entourage.

 

-      Lou a 13 ans, elle est surdoué et a deux ans d’avance en classe, elle n’a pas beaucoup d’amis. Elle fait un exposé sur les SDF, c’est comme cela qu’elle rencontre No. Elle veut la sauver et la fait venir chez elle

 

-      Lucas, l'adolescent rebelle qui ne fait pas grand-chose en classe, il vit seul car son père vit au Brésil et sa mère vit chez son nouveau copain vu que Lucas ne l’aime pas. Il va être présent et aider Lou dans son projet pour venir en aide à No. Une amitié va naître entre les trois adolescents alors que rien ne le laissait présager.

 

-      La mère de Lou qui déprime depuis la mort de la petite sœur de Lou Thaïs qui avait deux mois. Depuis sa mère ne travaille plus et passe ses journées assise sur le canapé. Avec l’arrivé de No la mère de Lou va essayer de reprendre le goût à la vie.

 

-      Le père de Lou qui est souvent en déplacement et essaye de s’occuper de Lou autant qu’il peut en l’aidant dans ses devoirs, depuis que sa mère est en dépression lui et Lou sont assez proches.

Roman réaliste :

C’est un roman réaliste car la reproduction de la réalité est très fidèle notamment grâce à la description des lieux et des personnages et au thème sur les SDF.

 

Style d’écriture

Le style d’écriture du roman est original avec l’utilisation du vocabulaire des « jeunes »  avec l’utilisation d’expression telle que « c’est mort » « elle est grillée » ou encore « ça branche grave ». Le style d’écriture peut évoluer jusqu’à la familiarité, l’incorrection voire l’injure vulgaire. Il tire le texte vers l’oralité d’un discours jeune comme pour soulager de temps en temps son caractère très mûr et très écrit.

 

Mon avis :

J’ai bien aimé ce livre car :

-      C’est un livre sur la socialisation de l’individu avec la difficulté de vivre dans la rue et de réapprendre à vivre en société

-      Ce livre raconte l’histoire deux de adolescentes que tous oppose qui vont se rencontrer par hasard et qui ne pourront plus vivre l’une sans l’autre

-      L’auteur traite un sujet d’actualité qui est difficile à raconter et arrive à en faire une histoire passionnante

-      On s’attache au personnage et nous fait réfléchir sur la place de SDF dans la société.

Le seul point négatif de ce livre est la fin car on s’attend à ce que les deux adolescentes restent ensembles et non No décide de partir seul sans Lou au dernier moment et on ne sait pas ce que devient No. Donc c’est à nous de nous l’imaginer.

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 20:24

 

I - L'estime excessive de la Marquise de Merteuil



*Omniprésence du "je" ainsi que du "moi" : "je receuillais avec soin ceux qu'on cherchait à me cacher" l.2-3, "je m'indignais qu'on pût me la ravir ou me la surprendre contre ma volonté"l.10-11

Ceci renforce son orgeuil.



*Une forte confiance en soi : "sure de mes gestes" l.12, "mais qui en tout m'a rarement trompée" l.16, "je possédais déjà les talents" l.17

Nous avons une femme décrite comme étant prétencieuse voir même vaniteuse. Nous pouvons même croire qu'elle essaye de nous faire voir qu'elle est audessus des autres.



*Un travail sur sa personne : "je m'étudiais à prendre l'air de la sécurité, même celui de la joie" l.7, "je me suis travaillée avec les même soin & plus de peine" l.8

Elle met en valeur l'apparence qu'elle veut donner d'elle même. Le travail qu'elle fournit pour devenir une sorte de modèle pour toutes les autres femmes de son époque.



*Une femme d'expérience : "l'expérience m'a pourtant appris à ne pas me fier entierement" l.16

Elle met en valeur son expérience.



*Une femme intéressée : " cette utile curiosité" l.4

Ceci montre la curiosité de cette femme qui est de s'instruire.



* Une femme dôtée d'une certaine faculté pour saisir des informations essentielles : "j'ai su en profiter pour observer & réfléchir" l.1

Cette femme sait faire la différence entre ce qu'on lui dit et ce qu'on lui cache.





II - Le portrait de Madame de Merteuil ( un personnage libertin )



* Une femme cherchant une part de vérité dans ce qu'on pouvait lui compter : "écoutant peu à la vérité les discours qu'on s'empressait de me tenir" l.2, "je receuillais avec soin ceux qu'on cherchait à me cacher" l.5

A cette époque, les femmes etaient considérées comme quasiment inutiles, elles n'avaient pas de grande fonction dans la vie.



*Une femme temoigant la volonté de s'instruire : “m'instruire” l.5, “ je me trouvais encore qu'aux premiers éléments de la science que je voulais aquérir” l.18

Elle peut paraitre comme une femme différente des autres vis-à-vis du fait qu'elle s'instruit elle même, qu'elle pense par elle même.



*Une femme réfléchie : “ma façon de penser fut pour moi seule” l.13

Elle pense par elle même ( = caractéristiques du personnage libertin ).



III – La condition de la femme à cette époque



*Une femme condamnée à estomper sa présence : “j'étais vouée par état au silence” l.1, “m'apprit encore à dissimuler” l.4, “forcée souvent de cacher les objets de mon attention aux yeux qui m'entouraient” l.4-5.

La femme en doit donc pas faire surface, elle doit faire preuve d'une grande discrétion.



*La femme en présentant aucun intérêt : “j'étais vouée par état au silence & à l'inaction” l.1; “presque sans intérêt” l.10.

La femme est présentée comme une sorte de vulgaire objet n'ayant aucune utilité.



*Une femme trompant son apparence : “tandis qu'on me coryait étourdie ou distraite” l.2; “je ne montrais plus que celle qu'il métait utile de laisser voir” l.13-14.

Madame de Merteuil se trouve dans une situatuin délicate car la femme n'est pas considérée comme posédant des qualités dans une grande majorité de domaine. Or celle-ci est presque dans l'obligation de s'effacer et de laisser transparaitre son intelligence.



*Une femme étonnante : “j'ai su prendre sur ma physionomie cette puissance dont je vous ai vu quelque fois si étonné” l.9.

Etonnement dû une fois de plus au faite que la femme est diminuée. Ici Madame de Merteuil vit dans une société où la femme n'arrive pas à trouver sa place.



 

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 18:22

Ouragan de Laurent Gaudé

 

Présentation de l'auteur :

 

Laurent Gaudé est un écrivain français né le 6 juillet 1972 à Paris , c'est un auteur contemporain qui a écrit de nombreuses œuvres comme « Cris » publiée par actes sud en 2001 ou encore « Le soleil des Scorta » publiée en 2004 et qui lui permettra de gagner de gagner dans la même année un prix Goncourt et un prix Jean Giono.

Cet artiste a aussi écrit quelques pièces de théâtre dont « Onysos le furieux » publiée en 2000 qui fut la seconde pièce qu'il ai écrit , ou encore « Le tigre bleu de l'Euphrate ».

 

Pourquoi ce titre ? :

 

L'oeuvre est appelée « Ouragan » car :

  • D'une part l'intrigue du livre est basée sur un ouragan qui vas dévaster l'état de la Louisiane.

  • D'autre part Laurent Gaudé a été ému de l'incident de l'ouragan Katrina qui a dévasté la Nouvelle-Orléans en 2005 et il a donc représenté cet événement historique en une tragédie.

 

L'organisation du récit :

 

Le roman « Ouragan » est divisé en 12 chapitres. Son narrateur est omniscient c'est-à-dire qu'il voit tout et entend tout , il prend le point de vue de plusieurs personnages dans la ville de la Nouvelle-Orléans où se déchaine l'ouragan , ce qui permet à l'auteur de donner un « échos » qui résonne dans toute la ville, c'est-à-dire un point de vue globale de la population qui est en train de vivre ce phénomène naturel qu'est l'ouragan et de leurs ressentit par rapport à celui-ci.

 

L'Intrigue :

 

L'intrigue du livre est basé sur l'ouragan qui va dévaster la Nouvelle-Orléans et l'attention du lecteur est portée sur le point de vue, le ressentit de chaque personnages face à cette tempête désastreuse.

 

Quel cadre spatio-temporel :

 

L'histoire retrace L'ouragan Katrina qui a dévaster toute la Louisiane en 2005.

 

Les personnages principaux :

 

On peut remarquer dans ce pays qu'il y a de nombreux personnages principaux du fait du point de vue du narrateur (omniscient) :

  • Keanu : un homme rongé par ses souvenirs cauchemardesques sur la plate-forme pétrolière, il se remémore souvent une explosion survenu là-bas.

  • Rose : Une femme qui s'est séparée de Keanu 6 ans plus tôt. Elle s'est retrouvée avec un enfant qu'elle ne considère pas comme étant le sien car il est dû à une aventure sans lendemain. Quand Keanu va revenir la voir pendant l'ouragan elle pourra enfin admettre cet enfant comme étant le sien.

  • Buckeley : Un des prisonniers de Parish Prison qui s'évade avec des camarades de cellules lors de la tempête, ils vont semer le chaos dans la ville (dévaliser des maisons, prendre des armes dans une armurerie de la ville, etc..)

  • Le révérend catholique : Un personnage représentant la foi dans cette tragédie, l'ouragan remettra en question sa fidélité envers dieu.

  • Josephine linc. Steelson : C'est une vieille négresse d'une centaine d'année qui as perdu son mari quarante ans plus tôt, car il s'est fait tuer par des blancs noyé dans un marais.

 

Les thèmes principaux de l'oeuvre :

 

Les thèmes de cette tragédie sont très nombreux :

 

  • L'amour y est très important représenté par les personnages de Keanu et de Rose.

  • Le thème de la mort représenté par la mort de Keanu à la fin du livre.

  • La Liberté , on l'observe lorsque les prisonniers de Parish Prison s'évadent et qu'ils se sentent enfin libre.

  • Un moins important que les autres qui est la question de la fidélité envers dieu. Ce thème est représenté par le personnage du révérend catholique, il se demande si il doit châtier la population car il croit que l'ouragan est une intervention « divine » de dieu ou si il doit justement la protéger de l'ouragan.

  • La dénonciation du racisme est très présente dans ce roman, le personnage de Josephine Linc. Steelson la vieille négresse le met bien en avant en évoquant les différences et les injustices d'une noire dans un pays où la ségrégation est en quelque sorte toujours d'actualité d'aujourd'hui.

 

Un roman héritier du naturalisme :

 

On peut dire qu'Ouragan est un roman qui a hérité de certaines caractéristiques du naturalisme, car l'auteur analyse en détails les failles et le vécu des personnages.

Par exemple il étudie le personnage de Keanu car son vécu et ses souvenirs sont très douloureux.

 

Mon avis à propos du livre :

 

Globalement j'ai bien aimé ce livre car :

  • Ses thèmes m'ont vraiment plus surtout la dénonciation du racisme car c'est un sujet qui est toujours d'actualité aujourd'hui dans le monde.

  • J'ai bien aimer que l'auteur s'inspire d'un fait historique réel pour écrire ce roman car ça nous permet de mieux nous identifier aux personnages et de mieux comprendre leurs point de vue face à l'ouragan.

Par contre je n'ai pas aimé car :

  • La transition entre les personnages qui est assez dure à suivre à cause du point de vue omniscient du narrateur.

  • La description du vécu qui prend beaucoup trop de place dans cet ouvrage et qui ralentit le rythme du récit.

  • Car c'est une tragédie et qu'il arrive plein de malheurs dans l'histoire comme la mort d'un des personnages principal Keanu.

     

    Malgré ses points faibles, ce livre reste une tragédie intéressante qui m'a apporté de nombreuses réponses grâce à son état critique sur notre société actuelle.

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 18:15

I- Présentation de l'auteur :

      

Jean-Claude Izzo est né le 20 Juin 1945 à Marseille et est décédé le 26 Janvier à Marseille. Il est né d'un père immigré italien arrivé à Marseille en 1928 et d'une mère né à Marseille de parents immigrés espagnol.

En 1968, Jean-Claude Izzo devient journaliste dans le quotidien communiste La Marseillaise. Deux ans plus tard il publit son premier receuil de poème. En 1978 il quitte le parti communiste dont il faisait parti et quitte Marseille. En 1995 est publié Total Khéops qui est le premier volet de la trilogie Marseillaise, le deuxième volet est Chourmo et le troisième est Solea.

Au total l'auteur aura écrit 18 oeuvres dont Les Marins perdus en 1997 et Le soleil des mourants en 1999.

Jean-Claude Izzo a eu le privilège que deux des ses oeuvres soient adaptées: Total Khéops au cinéma ainsi que Les marins perdus en bande-dessinée.

 

II- Présentation du livre

 

Pourquoi ce tritre ? : Tout d'abord, Total khéops est une expression tirée de l'album Sad Hill du groupe de rap Marseillais IAM. Cette expression signifie qu'on est plongé au sein d'une situation particulièrement complexe.

 

Résumé : Cette histoire se passe à Marseilles, elle raconte la vie d'un policier Fabio dans les années 90 qui était fils d'immigrés Italiens, ayant dans sa jeunesse fait de nombreux braquages avec ses deux amis Manu et Ugo.Mais il va se retrouver dans la tourmente lorsque Manu va etre tué par un gang, ainsi que Ugo qui va subir le même sort en étant tué par des policiers. C'est alors que Fabio va mener sa propre enquête.

 

Organisation : Il y a deux narrateurs dans ce roman, le premier est Ugo dans le prologue et le deuxième est Fabio dans le reste du livre.

 

Personnage : Le personnage principal est donc Fabio, c'est un homme de 40 ans, célibataire, sans enfants, sans vraiment de domicil fixe, qui fréquente beaucoup les bars et aime boire un verre de whisky.

Fabio n'est pas un super héro, il s'occupe de l'ordre public et passe son temps à éviter les émeutes dans les quartiers chauds de la ville. Il n'est pas bien vu  par ses chefs et collègues car il a une facheuse tendance à défendre certains délinquants. Mais grâce à sa connaisance du terrain il sait où frapper, où s'informer et où se tourner pour mener son enquête.

--> Présentation de Fabio en portrait éclaté.

 

Les autres personnages du roman sont Manu, Ugo, Lole, Leila et Pérol.

 

Thèmes : Les thèmes abordés dans ce roman sont les problèmes d'immigration, de racisme. En effet Marseille a cunnu des vagues successives et massives d'immigrés. L'auteur montre ainsi la difficulté des jeunes à s'intégrer dans la société. On peut donc voir qu'il s'agit d'un roman réaliste.

 

L'attention du lecteur est porté sur les meutres liés à la grosse délinquance comme les trafics de stupéfiants, d'armes, ou encore la prostitution.

 

III- Analyse du livre

 

Style : Description profonde de Marseille : noms de bars, rues, places exacts. Pour cela l'auteur utilise des phrases courtes et dynamiques ainsi que des vers de poésies et des paroles de rap.

 

Le personnage principal reconnaît à certain groupe une précision dans leurs descriptions de la réalité à laquelle les jeunes sont confrontés.   [phrase incompréhensible ... ] 

 

Visison du Monde : Tout au long du roman on comprend que Fabio trouve la vie injuste, il a beaucoup de mal à accepter la réalité en ce qui concerne les injustices liées aux immigrés qui ne sont jamais suspects mais directement coupables dès qu'il y a un soucis dans un quartier.

 

Avis : J'ai beaucoup aimé ce livre, notamment parce qu'il s'agit d'un polard, d'un livre contemporrain qui est donc facil à lire et à comprendre. Ce livre traite de plus des problèmes de Marseille qui sont encore d'actualités aujourd'hui. Par contre il y a trop de détails sur les noms de rues et le livre peut etre destabilisant pour le lecteur car il ne peut plus savoir qui sont "les gentils" et "les méchants" entre policiers et délinquants car Jean-Claude Izoo donne de bon arguments pour défendre les uns et les autres.

 

Je retiens de ce livre que les délinquants deal ou font des braquages parce qu'ils n'arrive pas à s'integrer dans la société. La délinquance reste un grand probème de nos jours Et le racisme est encore très profond.

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 21:48

 

Extrait de René de Chateaubriand

   

Présentation : René, le personnage éponyme (qui ressemble à Chateaubriand) raconte sa vie au vieux Chactas : enfance triste dans le château paternel, avec sa sœur Amélie (proche de Lucile, la vrai sœur de François-René) ; voyages en Italie, Grèce, Angleterre. De retour en France, sa sœur l’évite, et va même jusqu’à se retirer au couvent (car elle l’aime … trop).

Solitude et ennui ; tenté par le suicide ; ne sait pas quoi faire de sa vie è émigre en Amérique, adopté par la tribu des Natchez, y rencontre Chactas.

è récit autobiographique (è besoin de s’analyser et de se dire ; annonce les Mémoires d’Outre-Tombe) èè illustre les ravages du « vague des passions » chez un jeune homme solitaire qui n’a pas l’appui de la religion è è analyse et exprime le mal-être de toute une génération (=> grand succès)

 

 

I/ Une forte présence de la nature

 

II / Plusieurs sentiments évoqués (è registre lyrique)

 

III / L’incarnation du héros romantique

 

 

I/ Une forte présence de la nature , omniprésente dans le texte

 

- Monde civilisé s’oppose à l’idéal romantique : prive l’homme du contact avec la nature, source 1ère de son inspiration, lieu idéal où s’exprime pleinement son moi, communion avec le monde ; à l’occasion de « promenades » (l 2)

- description d’un cadre naturel qui nous permet de mieux saisir l’état d’âme présent de celui qui s’y trouve (è point de vue interne : sa façon de voir nous indique sa façon de sentir son environnement)

- omniprésence de la nature : principalement la végétation (« broussailles » (l 9) ; « coin d’un bois » (id) ; « grandes bruyères terminées par des forêts » (l 14) ; « feuille séchée » (l 15) ; « arbres » (l 17), « chênes » (l 17) ; mais aussi « les vents » (l 3), « les eaux » (l 3)

- s’ajoute à cela d’autres éléments participant au décor champêtre : « cabane » (l 16) ; « clocher solitaire » (ll 18-19) è présence humaine indirecte, dans un paysage où domine cependant le sentiment de solitude (« étang désert » (l 18) è oxymore)

 

- plongée du héros dans un cadre naturel rythmé par les saisons ; saison préférée : l’automne (l 5) , autrement formulé par « mois des tempêtes » (l 6)  => temps de la mélancolie, de la nostalgie, des tempêtes è correspond au tourbillon des émotions ressenties par le héros romantique : inquiétude, désir vague et bouillant (un(e) ado, quoi !...), attente du destin, tourments du cœur

è paysage en adéquation parfaite avec ce que ressent le personnage.

 

- la présence des « oiseaux de passage » (l 20) entraîne la pensée du narrateur vers des « climats lointains » (l 21), des « régions inconnues » (l 26) è nature propice à la rêverie : le personnage construit à partir d’elle (et de ce qu’elle lui inspire) un paysage qui prend aussi une dimension onirique.

 

è sentiment de fusion avec ce type de nature (propice à la solitude : on ne sort pas dehors pendant une tempête ou une bourrasque, sauf quand on est Breton !...)

 

 

 

 

 

 

 

II / Plusieurs sentiments évoqués (è registre lyrique)

 

- Le cadre qui environne le personnage (voir (1) ) pénètre le personnage et l’inspire ; c’est ce qui lui permet de mieux exprimer ses sentiments intérieur = son moi intime

 

- « foules de sensations fugitives » (l 1); « incertitudes » (l 5) è vague des passions (inhérent au Romantisme) sentiments difficiles à exprimer (par le personnage ; mais que l’écrivain exprime pourtant …)

- sentiment de bonheur extrême : « ravissement » (l5) è comme enlevé à lui-même (et à un ordinaire souvent décevant) pour mieux s’élever vers de sentiments profonds et difficilement contrôlables

- s’y mêlent fureur guerrière et humilité du pâtre (ll 6-8) (adepte d’un bonheur simple et innocent) : emportement des passions

- rêverie (l 15) , appel du voyage, de l’exotisme ; tentation de l’inconnu : « climats lointains » (l 21) ; « régions inconnues » (l 26)

- sentiment de solitude è non pas abattement, mais exaltation : sentiment de puissance physique (cf dernières lignes) : cf antithèse « triste »  / « bonheur » (l 11) + rythme ternaire « enchanté, tourmenté et comme possédé » (ll 29-30) è crescendo : passions de + en + fortes.

 

III / L’incarnation du héros romantique

 

- cœur solitaire, vide en apparence, mais passionné, exalté : « enchanté, tourmenté et comme possédé » (ll 29-30)

- exalté au milieu d’une nature pourtant hostile pour tout autre homme (qui ne connait pas Guy Cotten) :

- « visage enflammé », chevelure ébouriffée è heureux sous la tempête (« le vent sifflant dans ma chevelure » (l 29)

- habité par des sentiments contradictoires (exaltation et mélancolie ; tourment et puissance ; triste bonheur ; joie / soupirs (l 13) )

- rêveur inspiré aux sentiments extrêmes

- être à part, qui puise sa vérité au fond de son cœur, dans un puissant rapport à l’intimité : « comment exprimer cette foule de sensations fugitives » (l 1) (alors que c’est justement ce qu’il fait tout au long du texte …)

+ ll 11 – 13 « Notre cœur est un instrument incomplet »

- chant triste, mais naturel è rappelle ces vers célèbres :« Les plus désespérés sont les chants les plus beaux

J’en connais d’éternels qui sont de purs sanglots. » (Musset)

 

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