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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 22:26

http://blogsimages.skynet.be/images_v2/000/058/330/20071111/dyn008_original_508_340_jpeg_58330_410c10fb272123ac1de8c963e145b859.jpgYannick Haenel : Biographie


Yannick Haenel est né en 1967. Fils de militaire, il fait ses études au Prytanée national militaire de La Flèche.
 Il coanime la revue de recherche littéraire Ligne de risque depuis 1997 et exerce la profession de professeur de français jusqu'en 2005.
il a publié plusieurs romans, dont Introduction à la mort française (2001) et Évoluer parmi les avalanches (2003), en 2007, Il publie Cercle, qui reçut le prix Décembre et le prix Roger Nimier.

Bibliographie

Les Petits Soldats
, roman, 1996
Introduction à la mort française, roman, 2001
Évoluer parmi les avalanches, roman, 2003
À mon seul désir 2005
Ligne de risque,  2005
Pocker, Entretiens de la revue Ligne de risque  2005
Cercle, roman, (prix Décembre 2007, prix Roger Nimier 2008)
Prélude à la délivrance, 2009
Jan Karski, Gallimard, coll. L'Infini, 2009

http://www.renaud-bray.com/ImagesEditeurs/PG/1029/1029396-gf.jpg


Résumé


Varsovie, 1942.
La Pologne est dévastée par les nazis et les Soviétiques. Jan Karski est un messager de la Résistance polonaise auprès du gouvernement en exil à Londres. Il rencontre deux hommes qui le font entrer clandestinement dans le ghetto, afin qu'il dise aux Alliés ce qu'il a vu, et qu'il les prévienne que les Juifs d'Europe sont en train d'être exterminés. Jan Karski traverse l'Europe en guerre, alerte les Anglais, et rencontre le président Roosevelt en Amérique.
Trente-cinq ans plus tard, il raconte sa mission de l'époque dans Shoah, le grand film de Claude Lanzmann. Mais pourquoi les Alliés ont-ils laissé faire l'extermination des Juifs d'Europe?

Prolongements

-La Seconde Guerre Mondiale en Pologne                                                                  Source : Wikipedia

"L'invasion des forces allemandes et slovaques du 1er septembre 1939 met fin à la seconde république de Pologne et déclenche la Seconde Guerre mondiale. La Wehrmacht atteint Varsovie en 7 jours grâce à sa stratégie du « blitzkrieg » et à sa supériorité technologique (la ville capitule le 28 septembre 1939). À l'est, l'invasion soviétique du 17 septembre anéantit tout espoir de résistance.


Dès les premiers jours, les élites polonaises sont systématiquement exterminées par les Einsatzgruppen et le SD, entraînant la mort de plus de 50 000 membres du clergé, de l'aristocratie, du corps enseignant et universitaire. Les théâtres, les séminaires, les journaux, l'enseignement secondaire et supérieur sont fermés. Deux millions de civils sont raflés et envoyés au travail forcé dans le Reich, où ils subissent maltraitances et discriminations systématiques.


La Pologne devient aussi le lieu principal de la mise en œuvre du génocide des Juifs d'Europe occupée. Spoliée, terrorisée et réduite à une misère inimaginable dans des ghettos surpeuplés et affamés(dont le ghetto de Varsovie, rasé après son insurrection du 19 avril 1943), la communauté juive de Pologne, jusque-là la première du monde, est anéantie à 97 %, par les fusillades ou dans les chambres à gaz des camps d'extermination de Belzec, Sobibor, Treblinka, Maidanek, et surtout d'Auschwitz-Birkenau, où périrent au total un million de Juifs déportés de toute l'Europe, ainsi que 30 000 Tziganes et des résistants, notamment polonais catholiques.


En tout, la terreur nazie fit périr trois millions de Polonais catholiques et autant de Polonais juifs. Une puissante Résistance, autour de l'AK (Armia Krajowa), parvint à mettre sur pied un véritable contre-État clandestin, disposant de ses ministres, de sa justice, de son administration et de son réseau d'enseignement secret. Du 1er août au 2 octobre 1944, l'insurrection de Varsovie fut châtiée par les nazis de la mort de 200 000 personnes et par la destruction à 90 % de la capitale polonaise, à laquelle l'Armée Rouge arrêtée aux portes de la ville n'apporta aucune aide.

Le gouvernement polonais en exil quitte la Pologne en 1939 et vient se réfugier en France. Les divers ministères polonais s'installent au château de Pignerolle (Sud-Est d'Angers) ainsi qu'à Angers, qui devient de fait la capitale politique temporaire de la Pologne. Le gouvernement officiel polonais en exil officie jusqu'à l'invasion de la France par les troupes allemandes en juin 1940.

 

- Le Film : Shoah, de Claude Lanzmann dont est tiré la 1ere partie du livre, celle du témoignage filmé.

 

Avis de la classe

 

Ce livre a été jugé touchant par son thème, choquant par ses détails (camps de concentrations, ghetto de Varsovie).

Cependant les avis divergent ; il est critiqué par sa forme originale : (interwiew entre Jan Karski et Claude Lanzmann, puis un extrait du livre de Jan Karski : Mon témoignage devant le monde. Histoire d’un État secret et enfin une fictions ) basée sur les faits réels ) et apprécié sur le message qu'apporte le livre sur la Shoah et l'implication des Alliés.

 

 



Sources : wikipedia.fr
evene.fr
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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 16:52


  • Biographie:


    Daniel Cordier est né le 10 août 1920 en Gironde, fils de parents royalistes maurassiens et antisémites il fera ses études dans des collèges catholiques.
    A 17 ans, il milite à L'Action Française, un mouvement politique antisémite, antiprotestant, xénophobe ... Mais, il est contre l'armistice, il s'insurge quand Pétain fait une demande d'armistice. à la radio.
    Le 21 juin 1940, il prend le bateau avec 16 volontaires qui ésperent que la guerre va continuer. Le bateau devait aller en Algérie mais ira finalement à Londres. Il rentre dans les F.F.L (Forces Françaises Libres). Puis, il entre au BCRA et sera parachuté à Montluçon le 26 juillet 1942. Par la suite, il ira à Lyon où il deviendra un proche collaborateur de Jean Moulin, son secretaire pendant onze mois.
    A la fin de la guerre, il essayera d'oublier cette partie de sa vie. Il ne parlera plus de résistance pendant trente ans. Mais il entreprend des recherches sur Jean Moulin à la fin des années 1970, choqué par des rumeurs.

     

    Bibliographie :

    -         Jean Moulin, l’inconnu du panthéon, 3 volumes, 1989- 1993

     

    -         Jean Moulin, la république des catacombes, 23 avril 1999

     

    -         Alias Caracalla, 5 mai 2009

     

     

    Contexte historique :

     

    Jean Moulin tient une place importante dans la vie de Daniel Cordier. Il est donc important d’en parler

     

    A partir de 1939, il devient préfet d’Eure- et- Loire à Chartres. En juin 1940, il est arrêté par les allemands car il refuse de mentir pour eux.  A cause de ses idées républicaines (radical socialiste) il sera révoqué du régime de Vichy.

    En 1941, il arrive à Londres où il est reçu par le Général de Gaulle, qui le charge d’unifier les mouvements de la résistance ainsi que les différents services comme la propagande, les sabotages, afin d’en faire une armée secrète. Jean Moulin sera surnommé Rex.

    En 1943, il retourne à Londres et De Gaulle le nomme secrètement ministre membre du C.N.F (Comité National Français)

    Le 21 juin 1943, il est arrêté à Caluire- et Cuire dans le Rhône pendant une réunion avec les principaux chefs de la résistance. Il est interrogé par Klaus Barbie, le chef de la gestapo à Lyon puis transféré à Paris et torturé. Il meurt le 8 juillet 1943 dans les environs de Metz.

     

     

    Avis :

    Dans l’ensemble, malgré ses 912 pages, ce livre a été apprécié, notamment grâce aux nombreux détails. Il est passionnant, c’est un témoignage important et honnête par sa faculté à nous retranscrire la vérité. Même si le début du roman était moins interessant. Car un peu long.
    Pour parler au nom du groupe, on l'a plutôt apprécié, et notamment pour sa précision (histoire presque au jour le jour) bienque l'épaisseur du livre est quelque peu réduit notre enthousiasme.

Résumé :

Daniel Cordier, jeune homme d’une famille aisée aux influences nombreuses, adhérant aux idéaux de Maurras, se veut partir pour la guerre et pense que l’élection de Pétain à la tête du gouvernement le lui permettra. Mais rapidement c’est la déception, Pétain demande l’armistice, et Cordier, déçu et outré, part pour l’Angleterre suite à l’appel d’un mystérieux général, prônant la Résistance. Cordier va devenir soldat de l’armée libre de De Gaulle, et s’engager dans la guerre jusqu’en 1942 où il rencontrera Jean Moulin, et deviendra son secrétaire et ami proche. Daniel Cordier écrit dans Alias Caracalla ses mémoires, retraçant son parcours durant la guerre, de la venue de Pétain au pouvoir jusqu’à l’arrestation de Jean Moulin en 1943.

 

Prolongement :

La France occupée, Pétain collaborateur, les Français pour la plupart derrière lui, tout espoir semble perdu. Jusqu’à ce mardi qui commençait tout aussi sombre que les autres jours, avec les Bosch pour voisins de pallier. Alors que l’espoir semble déjà appartenir au passé, à la radio anglaise un événement survint. A la BBC, un homme de près de deux mètres de haut enfonce la porte d’un grand coup de pied, et prend le micro. Il se prétend « Général », dit s’appeler « De Gaulle », et prône une certaine idée de « Résistance », un mot disparu du vocabulaire des Français. Son appel aura peu d’influence car il n’est entendu que de très peu de monde. Il est pourtant réitéré le lendemain, et paraît dans la presse du sud libre de la France, La Dépêche de Toulouse. Quelques semaines plus tard, le Général lance un nouvel appel, le 13 Juillet. Celui-là aura une forte influence et rapidement des dizaines et des dizaines de Français partent pour l’Angleterre. Le Général De Gaulle parle alors d’une « France libre », sous son commandement, la dernière France qui compte. Son armée s’établit sous le nom de « FFL », à savoir les Forces Françaises Libres. Pendant ce temps, les rangs de la Résistance au sein même de la France grossissent. Faute d’organisation correcte de cette force dissidente, le Général décide d’envoyer en France un de ses hommes auquel il porte le plus de confiance, c’est-à-dire Jean Moulin. Celui-ci rejoint la France, et sur plusieurs mois réunit toutes les forces françaises résistantes, qui prennent le nom de « FFI » (Forces Françaises de l’Intérieur). Moulin se fait arrêter en 1943, mais la Résistance continue de croître. En 1944, les débarquements alliés s’opèrent, dans le Nord-Ouest tout d’abord, puis au Sud, et c’est avec l’appui des Résistances de l’intérieur et de l’extérieur que la libération de la France s’opère. Le Général Eisenhower dira même que la Résistance valait 15 divisions.

Elise, Thomas, Elodie

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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 14:10


Biographie de l'auteur


Eric Fottorino est né le 26 Août 1960 à Nice (Alpes-Maritimes). Il est le fils d'une infirmière; Monique Chabrerie; enceinte à 16 ans d'un juif marocain qu'elle ne pourra pas épouser. Plus tard, elle se mariera avec un kinésithérapeute; Michel Fottorino; qui donnera son nom à Eric.

Il passe son enfance à Bordeaux et suit ses études à La Rochelle; d'abord au lycée Fénelon puis à la Faculté de Droit; où il sort avec une Licence.

Eric Fottorino intègre l'Institut d'Etudes Politiques (l'I.E.P) de Paris et s'intérresse dès lors au journalisme. En 1981, il envoie au journal Le Monde une tribune sur l'article 16 de la Constitution qui sera aussitôt publiée. L'année suivante, il commence à travailler comme journaliste pigiste pour Libération, puis à La Tribune de l'Economie (1984-1985). En 1986, il entre au Monde où dès lors il effectuera toute sa carrière.
Il devient Grand Reporter (1995-1997), Rédacteur en Chef (1998-2003) et Chroniqueur (2003-2006).
En 2005, il est chargé de prépaer la nouvelle formule du quotidien Le Monde puis est nommé directeur de la Rédaction en 2006. En Juin 2007, il est élu Directeur du journal.

Eric Fottorino est aussi l'auteur de romans commencés dès 1991 avec le très autobiographique Rochelle. Outre quelques essais, il a publié une dizaine de roman. Citons notamment Coeur d'Afrique (1997, Prix Amerigo Vespucci), Je Pars Demain (2001, Prix Louis Nucera) et Baisers de Cinéma (2007, Prix Femina 2007).
Eric Fottorino est passioné de cyclisme depuis son adolescence. En 2001, il s'est engagé dans la course pour le Grand Prix de Midi Libre, publiant chaque soir dans Le Monde un compte-rendu de l'étape du jour.
Un auteur qui s'inspire tout simplement de sa vie pour écrire.

                             Présentation du livre

Dans L'homme qui m'aimait tout bas, Eric Fottorino rend hommage à son père adoptif, Michel Fottorino; à la suite de son suicide. Le récit alterne entre les interrogations inévitables sur cette mort choisie et les souvenirs de l'auteur qui remontent à la surface, provoqués pas des petits gestes ou images du quotidien.
C'est un roman hommage ainsi qu'un livre reflexion sur le sens de "donner" la mort.



                                      Les avis

Dans la classe les avis sont plutôt partagés.
Certains voit ce livre comme du "nombrilisme" de la part de l'auteur qui des fois parlent de ses propres romans. Mais aussi une gêne quand il s'adresse directement à son père décédé.
Pour d'autres, ces éléments accentuent l'émotion du livre. Ils sont littéralement touchés et émus par ces mots employés et ces souvenirs réemployés.
Un roman à double tranchant où il est difficile de prononcer un jugement clair, tant les avis diffèrent.

                                      Mon avis
Une biographie touchante, bouleversante, qui "prend aux tripes". Un récit simple mais tout en beauté. Une histoire qui peut appartenir à tout le monde.
Une sorte de lettre "d'adieu" pleine de vie à un père maintenant réellement silencieux.

 



 
            Contexte historique, géographique et littéraire

Contexte historique

Le père de l'auteur; Michel Fottorino; était soldat en algérie pendant la guerre.
Certains passages du livre en parlent mais ce n'est que de manières héroïques ou alors sous-entendu.
On survole cette guerre et chaque évocation nous ramène à un lieu géographique.

Contexte géographique

Beaucoup de repères sont utilisés pour nous situer. On nous parle du Maghreb, puis du Sud et du Nord-Ouest de la France.
Evocations de L'Algérie et de la Tunisie avec ses souks et ses Médina.
Evocations de Nice et de Bordeaux.
Evocations de la Charente-Maritime et de la Vendée.
Des lieux où les personnages ont passé une partie de leur vie ou bien où ils vivent encore.

Contexte littéraire

Ce livre s'inscrit dans un roman, mais aussi comme une biographie; celle de Michel Fottorino.
Un roman de part sa construction et le fait qu'il y est une histoire racontée.
Une biographie de part les moments de la vie d'un homme qui sont romancés. Des passages intimistes et uniques comme l'est chaque vie.
Un mélange de genre qui n'empêche pas une cohérence et peut-être de l'émotion plus intense.


                                 Prolongement

La course pour le Grand Prix Midi Libre 2001

Le grand prix du Midi Libre, historiquement organisé par le journal du même nom, est une ancienne épreuve cycliste qui se déroule par étapes. La première édition eut lieu en 1949 et elle s'arreta au bout de la 54ème.
Le Midi libre a été supprimé en 2003 faute de moyens. Cette épreuve se déroulait avant le Criterium du Dauphiné libéré en préparation au Tour de France cycliste.
Le Midi libre était une épreuve de moyenne montagne pour permettre aux coureurs de se préparer en douceur pour le Tour de France.
En 2004, il y eut une tentative de réhabilitation sous le nom de Tour du Laguedoc-Roussillon, mais il a été à nouveau supprimé faute de moyens.
Le Grand Prix Midi Libre était aussi célèbre que le Cid ou Le Bourgeois Gentilhomme dans le cyclisme à l'époque
Les plus grands cyclistes ont gagné cette épreuve comme Raphaël Giminiani, Luis Ocana, Eddy Merckx, Raymond Poulidor, Miguel Indurain, Laurent Jalabert et Lance Amstrong. Jean-René Bernaudeau l'a remporté quatre fois consécutives au début des années 1980.
D'ailleurs les plus célébres comme Eddy Merckx ou Raymond Poulidor sont cités dans le livre.
Les vainqueurs du Grand Prix 2001 sont les suivants:
1. MAYO Iban (Esp)
2. SALMON Benoît (Fra)
3. MOREAU Christophe (Fra)


Marie.G


 


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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 12:17

Les Dix membres de l’Académie Goncourt, chez Drouant. Photo © Micheline Pelletier.

 

De gauche à droite : Françoise Chandernagor, Tahar Ben Jelloun, Patrick Rambaud, Michel Tournier, Edmonde Charles-Roux, Robert Sabatier, Jorge Semprun, Françoise Mallet-Joris, Bernard Pivot, Didier Decoin


L'Académie Goncourt fera son choix parmi les quatre livres suivants, pour désigner le Goncourt 2009, lundi prochain ( le 2 novembre, donc, à 12h45 ) .

Laurent Mauvignier Des hommes Minuit
 
Marie Ndiaye Trois femmes puissantes Gallimard
 
Jean-Philippe Toussaint La vérité sur Marie Minuit
 
Delphine de Vigan Les heures souterraines JC Lattès 

Pour le Goncourt des Lycéens, tout est encore possible, parmi les 14 livres de la sélection initiale, même si, chez nous, des préférences se sont quelque peu affichées ( mais est-ce pareil partout ?...)  
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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 16:25

Biographie
Justine Lévy est la fille de l'écrivain Bernard Henry Lévy et du mannequin Isabelle Doutreluigne. Justine grandi donc dans l'univers de la littérature. Mais les relations conflictuelles entre ses parents l'ont beaucoup affectée. Justine s'est dite accroc, intoxiqué aux médicaments psychotropes, aux amphétamines et autres drogues dures. C'est son père qui l'envoya en cure de desintoxication.

Justine poursuit des études de philosophie puis travaille pendant 9 ans comme lectrice chez Calmann Lévy puis aux éditions Prauvert. Aujourd'hui, elle travaille dans une grande maison d'édition.
En 1995, elle épouse Raphaël Enthoven avec qui elle divorcera 5 ans plus tard à cause de la liaison de son mari avec le mannequin Carla Bruni. Justine a été très affectée par ce divorce et plongera dans un état d'anéantissement profond. Elle en sortira quelques années et sortira son second roman " rien de grave" qui raconte cette expérience. Ce roman sortis en 2004 obtiendra les éloges du monde de la littérature des médias et du public. Elle gagne d'ailleur le prix littéraire le Vaudeville ainsi que le grand prix littéraire de l'héroïne Marie France.

Son premier roman, "le rendez vous" traite des relations difficilles entre Louise et sa mère. Ce roman était en fait une autofiction. Ce roman n'obtient un franc succès. Elle obtiendra tout de même le prix contre point de littérature Française.

Son dernier livre "mauvaise fille" est sortis en septembre 2009 et participe au prix Goncourt.
Aujourd'hui Justine Lévy est en couple avec l'acteur Patrick Milles et à une fille et un garçon.



Résumé Mauvaise fille 
 
Louise est enceinte de son premier enfant alors que sa mère,alice, meurt d'un cancer sur un lit d'hopital.  Louise se sent coupable d'etre enceinte au moment ou sa mère est à l'agonie.
Louise doute de ses capacités à etre une bonne mère parce qu'Alice n'avait rien d'un modèle en matière d'éducation. Comment etre une bonne mère dans ces conditions ?
Dans "mauvaise fille" Louise nous fait part de ses doutes et de sa culpabilité face à cette épreuve.

Mauvaise fille est en fait une autofiction. En effet, Justine Lévy avait des relations difficiles avec sa mère Isabelle Doutreluigne qui était selon Justine une mére "completement à l'ouest". Et dans Mauvaise fille, Alice la mère de Louise est décrite comme une mère indigne qui est capable de laisser sa fille avec des amis "camés à mort". Elle nous parle aussi de son père, souvent absent mais qu'elle décrit tout de même comme un héro.


  Extrait d'interview


 

Je ne m’en remets toujours pas d’être tombée enceinte au moment où la femme que j’aimais le plus ai monde était en train de mourir pour donner naissance à la fille que j’allais aimer le plus au monde, explique Justine Lévy au micro de Pascale Clark dans l’émission Comme on nous parle. Je n’arrive toujours pas à comprendre comment j’ai pu faire une chose pareille.”



“Maintenant je n’en veux plus à ma mère. Je lui en voulais à 20 ans, mais on est un peu con à 20 ans. Maintenant, j’en veux surtout à l’époque. J’en veux surtout aux années 70, à cette période de cinglés où les enfants passaient au second plan.”



“Maintenant que je suis mère, je me rends compte qu’on fait ce qu’on peut. Etre mère, cela ne va pas de soi, confie-t-elle. Ca ne vient pas tout seul, on nous a menti. Ce n’est pas parce qu’on vous pose un enfant que vous devenez maman. Je trouve que c’est quelque chose qui se conquiert. Moi je suis devenue maman le jour où ma fille m’a appelée maman. Ca m’a pris du temps. Je ne crois pas du tout à l’instinct maternel.”



“On ne peut pas glisser une feuille de papier à cigarette entre mon père et moi, dit l’écrivain. On ne me ferait pas dire du mal de lui, même sous la torture. Je suis totalement lucide. Je me censure quand je parle de lui mais dans un sens inverse à celui que l’on imagine. Si je racontais tout ce qu’il fait, on ne me croirait pas un seul instant.”



Justine Lévy et son père Bernard Henry Lévy

Passage


"Je viens voir maman tous les jours.J'arrive en sautillant, en pensant à autre chose, le ventre déjà un peu tendu par mon enfant à venir, c'est magnifique me disent les gens, la vie continue, elle poursuit son programme sacré, cette chaîne magnifique des morts et des vivants, la mère, la fille, sa fille, vous savez ce qui arrive à Louise ? Vous pouvez croire à cette coïncidence ? Vous vous rendez compte ? La vérité c'est que je n'en peux plus. Je déteste ce pathos. Je me sens accablée, écrasée, sous le poids de leurs commentaires débiles."

==> Dans ce passage, on peut  voir à quel point Louise se lamente, se questionne ce qui montre bien la façon qu'a Justine Lévy pour écrire son roman. En effet, tous le roman est écrit comme cela. Elle se lamente beaucoup et pour certains lecteur beaucoup trop.



Avis des autres lecteurs

 

Dans la classe, ce roman à dans l'ensemble beaucoup plu. Pour beaucoup, la lecture a été simple, clair. Le fait que le livre soit court à aussi été apprécié. Même si le livre était court, il est clair pour tout le monde qu'il était très touchant par le sujet qui était plutôt douloureux. En effet, Justine Lévy nous montre à quel point elle s'est sentie coupable d'être enceinte alors que sa mère était en train de mourir. La façon qu'a Justine de parler de ses deux sujets est très émouvante et poignante. Mais certains lecteurs n'ont pas beaucoup aimé le fait que Justine se lamente tout le temps. D'autre ont aimé ce roman même s'ils n'ont pas trouvé l'histoire assez joyeuse.
Il a aussi été remarqué et apprécié que Justine Lévy écrivait d'une manière simple, fluide et familière
.



Mon avis


Ce roman m'a beaucoup touché. J'ai trouvé que cette histoire était émouvante. Contrairement à d'autres, j'ai beaucoup apprécié la manière qu'a Justine Lévy de se lamenter tout au long du roman. Cela nous montre bien à quel point ça a été une épreuve difficile pour elle. De plus, Justine Lévy écrit comme elle parle, d'une manière familière ce que j'ai beaucoup aprrécié.


Prolongements



Bernard Henry lévy
Bernard Henry Lévy se fait connaître  comme chef de fil du mouvement nouveau philosophe.  Il entreprend en 1971, un voyage au Bengladesh pendant la guerre de libération contre le Pakistan ce qui le poussera à sortir son premier livre 'Bangla-Desh nationalisme dans la révolution" sortis en 1973. A son retour en France, il enseigne l'épistémologie à l'université de Strasbourg et la philosophie à l'école normale supèrieure. La parution de " la barbarie à visage humain" provoque un vif intérêt publique. Cet éssai provoque aussi des débat passionnés en faisant le procès du fascisme et du marxisme.
Editorialiste pour de nombreux journaux, écrivain engagé il est accusé d'etre trop médiatique, on lui reproche donc son mariage avec Arielle Dombasle. Pourtant, en 2002, Jacques Chirac lui confie la mission d'aller en Afganistan pour contribuer à la reconstruction culturelle. En 2006, Bernard Henry Lévy publie "american verdigo", qui rassemble ses impressionses observations et ses pensées lors d'un périple de plusieurs mois éffectué au Etats-Unis. Le livre est un succès. 





Virginie

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 22:40
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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 21:51


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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 18:01
Salut, Dan ici.

Nous sommes arrivés en France il y a à peu pres 6 semaines, et depuis le début j'ai trouvé beaucoup de choses que me semble inexplicable, et souvent le seul explication est que 'c'est juste comme ça'. De toute façon, j'ai écrit ces 'choses' dans mon livre et je les présente maintenant avec l'espèrance que quelqu'un peut m'aide! Souvent les différences entre les mots sont très subtles, mais où mieux à demander que le blog de français !

Quelle est la différence entre..

 

  1.  ‘tout simplement’ et ‘plus simplement’ ?
  2. ‘Ben’ et ‘bon’
  3. ‘Façon’ et ‘moyen’
  4. ‘Ce qui’ et ‘ce que’
  5. ‘cela/ceci’ et ‘ça’
  6. ‘dans’ et ‘en’
  7. ‘puisque’ et ‘depuis’
  8. ‘puis’ et ‘ensuite’
  9. ‘enfin’ et ‘finalement’ et ‘au finale’
  10. ‘en ravanche’ et ‘par contre’
  11. ‘au bout’ et ‘au fin’
  12. ‘sur’ et ‘dans’, dans le contexte ‘sur Facebook’ et ‘dans Facebook’
  13. ‘cervelle’ et ‘cerveau’
  14. ‘à’ et ‘de’ après verbes pour ‘to’ (J’ai essaié de demander, etc)
  15. ‘car’ et ‘parce que’
  16. ‘presque’ et ‘quasiment’ et ‘quasi’
  17. ‘vers’ et ‘envers’

    Merci beaucou, et à demain !

    Dan
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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 17:22

 

Laurent Mauvignier

        Laurent Mauvignier, né en 1967 à Tours est le romancier français qui a écrit Des Hommes. Il commence à écrire vers l’âge de 8 ou 9ans pendant une hospitalisation, il n’écrivait tout d’abord que de petites histoires sans donner suite.

Plus tard, il rate deux fois son capes d’arts plastiques (qu’il obtient finalement en 1991) et décide de se lancer après cela dans l’écriture de roman. Laurent Mauvignier sort donc en 1999 Loins d’eux, son premier roman, suivi d’apprendre à finir (2000), ceux d’à côté(2002), Seuls(2004), Dans la foule (2006), Le lien (2005), Des hommes(2009).

Le roman Dans la foule a fait la une de plusieurs suppléments littéraires, dont Libération et La Croix, du magazine Le Matricule des Anges, il a reçu le prix des Lecteurs de la Fnac. 29 mai 1985, Bruxelles, finale de la coupe d'Europe des clubs champions opposant les Reds de Liverpool à la Juventus de Turin. 39 supporters italiens morts écrasés, des centaines d'autres supporters gravement blessés par l'assaut des hooligans. Un groupe de jeunes gens, des Anglais, des Français, des Italiens, des Belges, se constitue au hasard des rues ; quand ils se retrouvent à l'hôpital après le match, l'un d'entre eux manque.

Ce livre est sûrement le roman qui a fait connaître Laurent Mauvignier grâce aux prix qu’il a reçus.

Dès ses débuts, il frappe par un ton personnel, quelque chose de carré, de dramatique, une tenue de style remarquable. Il s’acharne à dire le deuil, le chagrin de toute personne humaine.
                                                            

 

Des Hommes

 

Ils ont été appelés en Algérie au moment des « événements », en 1960. Deux ans plus tard, Bernard, Rabut, Février et d'autres sont rentrés en France. Ils se sont tus, ils ont vécu leurs vies.
Mais parfois il suffit de presque rien, d"une journée d’anniversaire en hiver, d’un cadeau qui tient dans la poche, pour que, quarante ans après, le passé fasse irruption dans la vie de ceux qui ont cru pouvoir le nier.

 

 

 

Ce roman commence par l’après-midi, le jour de l’anniversaire de Solange, Bernard, plus connu sous le nom de « feu de bois » par les gens du village, arrive dans une tenue presque correcte qu’on ne lui connaît pas. Cet homme devenu un clochard et un poivrot offre à sa sœur une broche en or. A cause de l’indignation que ce cadeau à créé, « feux de bois » se venge alors sur la famille algérienne du quartier.

Viens ensuite les chapitres suivants : soir, nuit, matin qui retracent la vie de Bernard, Rabut et Février pendant la guerre d’Algérie. LAurent Mauvignier parle des non-dits sans nous épargner, ce qui explmique comment Bernard est devenus « feu de bois ».

 

Le roman Des hommes, comme celui de Jean-michel Guenassia Le club des incorrigibles optimistes, revient sur une génération qui ne s’en remet pas, et qui a perdu son innocence. En effet Des hommes est un livre sur la mémoire de ces hommes ordinaires partis à la guerre.

Laurent Mauvigner nous plonge dans ce que nos grands-pères ne veulent pas se rappeler, de ce que les militaires français ont fait pendant l’occupation en Algérie, que l’on pourrait presque comparer à l’occupation Allemande quelques années plus tôt. Car en effet, Ces Hommes envoyé dans ce pays conquit presque un siècle plus tôt ont tué, violé, torturé en Algérie ou ont tout simplement refusés d’y participer, ils restent pourtant  "Des Hommes "         
                  
                  

 

 

 

Extrait :

 

« Et puis il a avancé. Et puis il a appelé Solange. Et puis en avançant vers elle il a appelé Solange de plus en plus fort. Jusqu'à ce que les gens s'arrêtent un moment, qu'ils le regardent et s'étonnent de son élan, de ce mouvement tout à coup et de son sourire, de l'énergie et moi j'aurais dit plutôt que c'était la foi d'un illuminé (mais j'ai des raisons pour l'avoir pensé et vu comme ça), mais ce n'était pas ça, c'était la joie d'un homme un peu étrange et déphasé qui devait ne pas aimer être là, lui qui n'y serait certainement pas venu s'il ne s'était agi de l'invitation de Solange. Je veux dire qu'il ne serait pas venu à l'invitation d'un de ses frères ou d'une des autres soeurs, d'aucun d'entre eux, à qui il parlait de temps en temps et de qui il acceptait pourtant quelques rares invitations, parfois, mais seulement pour remercier du don de vieux vêtements ou par besoin de manger, par faim, parce que la faim le sortait de chez lui. Ils se sont écartés pour le laisser passer. Il a fallu un certain temps pour que l'étonnement enfle suffisamment pour que cessent les mouvements, les regards, les phrases. Il a fallu du temps pour que ralentissent et se stabilisent les mouvements. Il a fallu autre chose qu'un geste ou un rire, il a fallu un cri.
Pas un cri d'horreur, d'épouvante. »

 

 

 

 

 

 

 

Prolongements :

 

La guerre d’Algérie à laquelle Rabut, Bernard et les autres ont participé débuta en 1954, opposant la France aux indépendantistes algériens.

Pour les algériens, cette lutte découle des promesses illusoires de la France qui, pensant que tout lui appartient, ne voulait pas quitter une région aussi riche que l’Algérie.

Le président De Gaulle devait ramener l’ordre dans le pays. Ses actions étaient très attendues mais ne suffirent pas à calmer les algériens et rassurer les français présents.

Après le bilan catastrophique de cette guerre (300 000 à 400 000 morts algériens 27 500 militaires français tués ainsi qu’un millier de disparus), les accords d’Évian furent signés le 18 mars 1962 donnant la souveraineté à l'état algérien (Sahara compris).

Ces accords incluaient une coopération entre les deux pays. Une coopération financière intégrant l’Algérie à la zone franc et une coopération culturelle et technique avec la mise en valeur des hydrocarbures notamment mais cela n'aboutit à rien, ces coopération ne furent pas un franc succès.

L’indépendance de l’Algérie est officiellement proclamée le 3 juillet 1962.

Aujourd’hui, les relations entre l’Algérie et la France ne sont plus tendues.

« L'Algérie est notre grand voisin et nous avons (ensemble) une histoire partagée » N. Sarkozy à son arrivée en Algérie, 2006.


 Avis:


                 Les avis de ce roman sont très partagés. Nous avons d'un côté ceux qui ont beaucoup aprécié le style d'écriture de Laurent Mauvignier ainsi que le sujet de son livre mais à l'inverse, certain n'ont pas aimé le fait que le roman commence in medias re. En effet, le narrateur nous plonge directement dans le présent des hommes du village mais revient après sur leur passé et comment ils en sont arrivés là.
Malgré cela, tout le monde s'accorde à dire que le sujet délicat qui est la guerre d'Algérie est très interessant du fait que personne n'ose vraiment en parler. Nonobstant, Laurent Mauvignier ne nous épargne pas sur toute les horreurs commises par les français.


Si la guerre d'Algérie vous interesse: L'enemi intime, film de Florent Emilio Siri, 2008
Source: wikipedia, site de Laurent Mauvignier

Nolwenn

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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 13:43


Sorj Chalandon , sauf mauvaise surprise, sera bien présent à

LA BIENNALE DU LIVRE  de Ponvivy, les 2, 3 et 4 avril .

Même si son livre ne vous a plu que moyennement, c'est vraiment quelqu'un qui mérite d'être rencontré !

Pour mémoire, je vous rappelle la liste des livres sélectionnés pour le Prix Lycéens de la Biennale :



Alain BLOTTIERE, Le tombeau de Tommy  

Sorj CHALANDON, La légende de nos pères

Didier DAENINCKX, Missak

KRIS et étienne DAVODEAU, Un homme est mort 

Lydie SALVAIRE, BW


N'oubliez pas de vous inscrire au CDI, si cela vous intéresse !
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