Le fils de la poésie:*
Réjouis toi, ô lecteur, à la lecture de ces notes,
Comme j'ai été comblé moi même,
par les mots de Mathias Enard.
Ton statut est celui d'un roi, égalable à la grandeur d'un éléphant.
Entend le conte du rossignol. Ressens l'Amour.
Vois à travers ses paroles, la couleur ocre de Constantinople.
Touche le cours du Bosphore, le pont de la croisée d'Or, l'oeuvre d'un ange, Michel Ange.
Inspire l'air emplit de parfums, de ce début de printemps.
Ecoute, ô lecteur, cette mélodie si douce, qu'elle teinte à ton oreille.
Ne crois pas que ce charme durera.
N'espère pas te laisser alle, aux gestes harmonieux
de ces courbes généreuses sans un jour t'arrêter.
Laisse toi entourer, par les bras de la Rose; l'Andalouse.
Sa danse ne t'éblouit-elle pas?
Ne baisse pas les yeux, continue de la regarder.
Son corps, est aussi beau que la calligraphie de Mesihi.
Souris à ce chant clair.
Suis les arabesques de cette voix.
Tu es une belle plume à belle voix, ô Mathias! ô toi, fils de la langue.
Le son de tes paroles me rempli d'allégresse et de joie.
Mais toi lecteur, quoi que tu fasses, la saison du printemps est courte, elle ne durera pas.
Pleure, ô toi spectateur! ô toi le critique! Le silence du rossignol, la mort de la Rose.
Cesse tout mon ami, et ne regrette pas ces jours passés.
Remercie le rossignol d'avoir chanté, et, oublie tout,
dans ta solitude.
(*n'est pas passé en arabe)