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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 10:52

    Jeudi 16 Septembre 2010, les premières littéraires spécialité Histoire de l'Art étaient en visite avec deux de leurs professeurs dans trois des 19 chapelles qui recevaient les oeuvres d'artistes qui participent à l'évènement annuel " L'art dans les chapelles ". En effet, chaque année pendant la période estivale ( juillet à septembre), les chapelles du Morbihan ouvrent leurs portes au public pour qu'ils viennent admirés les créations des artistes spécialement imaginées pour les chapelles. Notre-Dame de la Houssaye, Locmaria et Saint Laurent sont les édifices que nos littéraires ont visité.

    Partis à 11h30, nos lycéens ont commencé par visiter la chapelle de Notre-Dame de la Houssaye édifié à partir du XVème siècle et le clochet néo-gothique ajouté au XIXème siècle vient conclure les travaux. Cette année, c'est Marcel DUPUIS qui exposait entre les murs de la chapelle. Ses oeuvres sont aux nombres de quatre. Trois sont exposées à l'intérieur elles ont pour support un fil métallique que l'artiste a recouvert de papiers mâchés. Ce que l'ont peu dire sur ces sculptures c'est qu'elles sont vivantes, animées par le mouvement du fil. De plus, lorsqu'on les voit, on peut ressentir un rythme musical qur lequel l'artiste aurait fait danser sa création.

      Après avoir mangé, la créativité de nos lycées a été mis à l'épreuve. C'est dans la chapelle de Saint-Laurent à Silffiac construite entre le XVème et XVIIème siècles que nos jeunes créateurs ont associés tissus, peintures, matériaux naturels et bien d'autre encore pour créer une oeuvre qui s'inspirait de celles de Yann ESNAULT, l'artiste qui occuopait l'édifice. D'origine normande, Yann Esnault a imaginé ses oeuvres; grâce à l'épisode de l'Ancien Testament " le songe de Jacob", etr les a crée en résisdence de création. Si il les a suspendues, c'est pour donner une idée d'envol. A noter que les couleurs présentent sur ses oeuvres sont retrouvables sur les vitraux.

     La journée "art dans les chapelles" se termine à Séglien où la chapelle de Locmaria, édifice gothique de la toute fin du XVème siècle accueillait Kassia KNAPP. Cette artiste polonaise a exposé huit toile dont quatre ont été crée juste pour la chapelle et les autres étaient exposées aux musée des Beaux-Arts de Lille. Ces toiles abstraites, nous font part des émotions qu'elle a ressentis au contact de la nature et c'est avec l'aide de toile qu'elle froisse, de la bombe de couleur, d'enduit, de verre pilé de pleins d'autres matériaux que Kassia KNAPP met en toile ses ressentis.

      Pour conclure, c'est une rencontre surprenante de l'art médiéval et de l'art contemporain que la classe a vu. Deux arts que tout oppose mais que si le contemporain associe des couleurs ou des formes que l'on retrouve dans la chapelle on peut s'apercevoir que les oeuvres contemporaines s'intègrent naturellement dans le paysage.

                                                                                  Morgane Pr.

 

    (Photos à venir)

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 18:50

  

    Marc Dugain

 

  dugain 1 

 

    Marc Dugain, est né le 3 Mai 1957 au Sénégal. Mais, est arrivé en France à l'âge de 7 ans. Pendant son enfance, il accompagnait son grand-père à la maison des gueules cassées de Moussy-le-Vieux, château ayant recueilli les soldats de la première guerre mondiale mutilés du village à l'origine de son premier roman, la chambre des officiers, en 1999.

  Il a déjà reçu une vingtaine de prix littéraires, dont, le prix des libraires en 1999, le prix des deux-Magots, également en 1999, et le prix Roger Nimier, aussi en 1999, pour ce premier roman. Mais aussi, le prix du RTL lire en 2007.

  Il a également écrit: _ Compagnie Anglaise en 2000: analyse la solitude et la quête amoureuse d'un homme d'affaire anglais de quarante ans.

                                    _ La malédiction d'Edgar en 2005.

                                    _ En bas les nuages en 2008: recueil de brèves nouvelles où sept hommes d'aujourd'hui, "nagent" dans leur vie entre solitude et faux-semblants.

                                    _ Une organisation ordinaire en 2007 (=BD)

 

    Et bien sûr,             _ L'insomnie des étoiles en 2010.

 

 

   Il a aussi réalisé le film sorti en février 2010, Une exécution ordinaire.

 

 

 

 

 

                                             L'insomnie des étoiles

  Marc Dugain L'Insomnie des étoiles

    L'insomnie des étoile, est un livre hitorique et policier à la fois.

L'histoire se passe à la fin de la seconde guerre mondiale, en Allemagne, et donc en 1949. En Automne pour être exacte, au début de l'histoire.

Car, plus les pages défilent, et plus le temps file.

Maria, une adolescente de 15ans, est retrouvée seule dans la ferme de son père, lui même parti au front. L'histoire, se déroule dans la Mairie de la ville, où a été hébergé Maria par les soldats Français qui l'ont trouvés. En particulier, le capitaine Louyre, qui ayant trouvé le cadavre d'un homme dans le "jardin" de la ferme, a décidé d'enquêter, non pas seulement pour savoir qui est l'assassin (un officier Allemand). Mais aussi sur la ville en elle même, en particulier, sur son soit disant institut de convalescence (qui est en fait un hôpital...) anciennement dirigé par le docteur Halfinger. Car maintenant fermé mais le Dr est toujours payé, malgré sa fausse mise en retraitre, étant donné qu'il n'a pas encore l'âge d'y être.

  Il découvrira plusieurs choses intéressantes au cours de son enquête. Avec Maria, qui devient une femme, toujours logée dans ses bâtiments.

  Louyre, lui lit les lettres que son père lui avait écrit et qu'elle n'avait pas pu lire car ses chevaux, avaient écrasés ses lunettes lors d'une tempête au tout début du livre.

 Maria devient donc très vite orpheline.

 

                                                    Nos avis

 

    Rien qu'à l'histoire, je peux dire, que j'ai sincèrement plus qu'adoré ce roman. Comme dirait certains, je l'ai dévoré. En deux soirées précisément. 

Mais, je l'ai gardé une semaine, pour pouvoir revoir mes nombreuses notes, et l'étudier encore un peu. Tellement je l'ai aimé. Je ne suis pourtant pas très fan de romans policiers d'ordinaire. Mais là, à la différence de tous les autres livres policiers que j'ai eu l'occasion de lire, il ne s'y trouve pas énormément de description. Or, je n'aime pas vraiment les descriptions. Donc, j'ai trouvé qque ça faisait un premier point positif pour Marc Dugain. 

Il y a juste l'essentiel. De plus, le style d'écriture, est simple. De niveau début collège je diarais même. Des mots simples mais expressifs sont employés.

Un vocabulaire varié malgré sa simplicité. Un roman à la porté de tous. Que je recommande fortement. Mais, il est vrai, qu'à la fin du roman, il y a plus d'explications. Qui peuvent être inintéressantes pour certaines personnes. Comme par exemple, quand le Dr Halfinger parle des schizophrènes. Dont d'ailleurs, j'ai recopié la définition, (assez longue je dois l'avouer). Etant donné que j'aurais souhaité être psychiatre ou psychanaliste. Mais, ça n'a rien avoir avec le livre, donc...

  Ainsi, que l'explication de l'incarnation de la mère à Maria, Clara Ritcher.

 Bien que certaines personnes, comme Maïwenn qui l'a expliqué, trouve le vocabulaire trop simple justement, et la fin étrange. Après c'est chacun ses goût. Mais, MOI, j'ai vraiment, adoooooooré!!!

 

 

                                                                                                                                          Emilia.

 

  Le livre de Marc Dugain, "L'insomnie des étoiles" est tout d'abord une énigme policière qui nous entraine dans un lointain village allemand, au lendemain de la seconde guerre mondiale. On se place alors, dans la peau d'un enqueteurs pret à découvrir un secret dans ce village perdu. Ce qui est déconcertant, par rapport aux enquetes réalisés par les alliés dans les grandes villes. Pour ma part, le début du livre est très "accrochant", on s'attache aux personnages et à leurs vies, et on cherche au fur et a mesure des pages à en savoir plus sur la jeune allemande, Maria. Malheuresement je trouve, que l'auteur à choisi une piste dangeureuse, en choissisant un sujet très sombre; la maladie mentale en comparaison avec la seconde guerre mondiale. Ce livre ne m'as pas particulièrement plus, alors qu'au départ celui-ci m'avait l'air très intérrésant. J'ai donc été plutot déçu, car ce livre aurait peut-etre gagné d'authenticité si, l'auteur avait fait plus attention à faire référence au contexte histoire dans lequel il se trouve.

 

                                                                                                                                             Louise.

 

Joséphine :

J'ai adoré ce livre ! Comme Emilia je le trouve vraiment facile a lire pour tous. Je l'ai lu très vite moi aussi, on rentre très facilement dans ce livre. L'histoire est originale dans le sens où l'auteur parle d'un contexte très précis de l'après-guerre du point de vue des francais. De plus on rentre directement dans une sorte d'enquète où une jeune fille est méllée a un meurtre sordide. Petit a petit on passe d'une simple affaire policière à une enquète a l'échelle mondiale. On passe par deux point de vue différents au cour du moment ce qui permet d'avoir un autre aperçu de l'histoire. Les personnages sont bien définis et attachants on peut également voir leur évolution en cour du roman notament celle de Maria la personnage principale. Les thèmes présents dans le romans se trouvent seulement vers la fin du livre ce qui nous tient en alerte pendant tout le long. Ces thèmes sucitent une grande reflexion sur un aspect de la seconde guerre mondiale dont on parle moin souvent. En bref ce livre m'a vraiment plu et je le recommande vivement !

 

Océane: 

  Je n'ai vraiment pas du tout accroché avec ce livre. Le début qui semble aboutir sur une enquête m'a plu mais après j'ai déccroché. Les descriptions sont beaucoup trop longues à mon goût et j'avais parfois l'impression de me perdre dans les explications du narrateur ou du personnage qui parlait. J'ai trouvé intéressant de parler de la schizophrénie mais encore une fois c'était beaucoup trop long...

 

Morgane Pr :

 Au début, j'ai réussi à rentrer dans le livre car le commencement de l'histoire a attiré mon attention je me demandais ce qui allait arriver à Maria, pourquoi son ère l'a abandonné enfin pleins de questions m'ont poussé à continuer. Mais au bout d'un moment, j'ai trouvé l'histoire trop longue, ralentie par des descriptions, c'est devenue une histoire pesante et parfois je me retrouvait désorientée entre les explications du narrateur, les réflexions de l'officier et celle de la jeune fille. De plus, ce qui m'a énormément déplu c'est qu'on se retrouve nous lecteurs on reste sur notre fin ce qui est décevant... Néanmoins, j'ai apprécié certains aspects de l'histoire comme la psychologie de l'officier Louyre qui est très intéressante mais aussi le contexte historique je n'avais jamais lu un livre qui parle de l'après-guerre puisque il est question de la reconstruction de l'Allemagne après la chute du nazisme . Un livre que je ne recommanderais pas en priorité.

 

Maïwenn: 

 Une enquête policière qui dès le début met le lecteur en suspense. Cependant, je trouve que l'auteur fait trop de description et qu'il se perd lui-même dans cette enquête, qu'il conclut trop vite. Néanmoins le sujet de la guerre ainsi que le sort réservé à Maria reste intéressant.

 

Gwenn:

Au départ j’ai trouvé ce livre intéressant et facile a lire. J’ai trouvé que l’enquête de l’officier et « l’histoire » de Maria, n’avait pas vraiment de rapport (Bien que l’hospice en ai un avec la mère de Maria), cette enquête au début parait intéressante mais je trouve qu’elle n’a abouti a rien elle aurait pu très bien ne pas apparaître dans le roman,il n’y aurait pas eu beaucoup de différence puisque on ne nous révèle pas ce qu’il c’est réellement passer ; l’officier garde cela pour lui (ce qui donne l’impression d’une histoire non finit). D’autre part je trouve que la fin est baclée, j’ai eu l’impression que l’auteur a voulu finir ce roman car il n’avait plus le temps de l’écrire.

 

Marie :

Pour ma part, mon avis sur "L'insomnie des étoiles" reste mitigé... Je dois dire que dès les premières pages du roman, je me suis de suite senti plongé dans cette histoire où se mêlent tristesse, suspens.

J'ai donc adoré la première partie de l'histoire, car je trouvais que celle-ci était riche en rebondissement.

Mais plus l'histoire avançait, plus je trouvais les passages longs, et de moins en moins captivant...

Trop de description, surement.

Je dois avouer que je me suis perdue, à un moment, entre ces explications qui ne se terminait jamais.

Puis, à la fin du livre, je fus déçu. Je m'attendais à une fin plus convaincante. Je suis un peu resté sur ma fin, à vrai dire.

Néammoins, il faut lire ce livre. Car il traite quand même une période très importante dans l'histoire, et très difficile : la seconde Guerre Mondiale. C'est toujours intéréssant d'en savoir plus sur cette période tragique qui marquera grandement l'histoire.

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 18:29

 

      

  Nous sommes le Lundi 13 septembre 2010, il est 10h, et les élèves de 1ereL, du lycée Joseph Loth, sont sur le point d'entamer deux heures de français. Jusque là, rien d'anormal, si ce n'est que le cours, va se dérouler au CDI.

Les élèves attendent donc patiemment la sonnerie pour entrer dans la pièce.

Le contexte dans lequel vont travailler les élèves, les plonge déjà visiblement, dans l'idée qu'au programme cette année, il y aura sans doute pas mal de lecture (remarque, il fallait s'y attendre vu la fillière).

  Le petit groupe de littérature, s'aventure donc dans sa "nouvelle salle de classe", du moins pour ce jour, et là, à la surprise générale, le normal s'écroule, pour faire place à l'innatendu; en effet, deux tables ont été amménagées de manière peu conventionnelle pour un cours de français, puisqu'il s'y trouve, jus de fruits et petits biscuits. Les élèves vonc donc s'assoire, sans et oui, c'est un miracle, sans se ruer sur les denrées si appétissantes! Saluons le self-contrôle de nos lycéens.

  Le professeur, prend alors la parole, expliquant que cette année, la classe de 1ereL, participera, officieusement, certes, le prix Goncourt des lycéens, ainsi qu'au concours de critiques, lui bien réel. Il faudra lire, au mieux les 14 livres présentés au Goncourt lycéen, au pire, une dizaine. "C'est donc, un travail qui va sans doute se révéler fastidueux" explique Morgane Pringault, élève en littérature, "Mais cela permet aussi aux L d'avancer, c'est un avantage à la préparation du baccalauréat.

  Notons une réelle avancée aux yeux de certains étudiants, parmi lesquels, Constance Lelu, reçut le 1er prix des critiques littéraire en 2009, qui fait part d'un grand plaisir de lecture, de découvertes, mais aussi du droit de porter un jugement personnel, à une oeuvre (c'est une manière différente d'approche, contrairement aux classiques du programme).

  Cette participation, à un tel évènement, pourra donc peut-être, permettre à cette jeune génération, de pouvoir s'exprimer dans des activités bien scolaires, puisque notées.  Sans oublier, de remercier les documentalistes pour l'accueil, les journalistes pour leur intervention et Mr Urnauer pour cette manière bien sympatique d'étudier sa matière.

 

                                                                                                                  Ghalia

 

 

   En ce lundi 20 septembre, avec une arrivée au lycée sous un temps un peu morose, en cette transition été-Automne, le petit groupe de 24 élèves de 1èreL revasse encore de leur week-end. Après deux heures de cours classique, les lycéens se retrouvent devant le CDI,  comme la semaine précédente, avec donc dans la tête une idée : Le prix Goncourt des Lycéens ! Cette fois-ci, chaque élève est deja rentré dans la compétition, et la plupart d'entre eux on deja lu au moins un livre sur les quatorze de la liste. Ce groupe, parait en tout cas très motivé pour participer à ce challenge !

    Après quelques minutes d'attente, leur professeur de Français, M Urnauer, les a rejoint, préssé et impatient ! Les lycéens se demandent alors pourquoi leur enseignant semble si enjoué, et ils s'en rendent compte rapidement que pour ce deuxième rendez vous au CDI, il avait fait appel à une intervenante exterieure, qui était en réalité la directrice de l'association "Bruit de lire", Madame Le Villio, et qui est également un des membres du jury, du Goncourt Lycéens, et auquels les élèves participent. Espérons que leurs copies soient dans la bonne pile ;-)

   Après cette présentation, sans prétention, les élèves se sont lancés dans un tour de table sur les avis du livre que chacun avait choisi la semaine précédente. Ce "débat" mené par le professeur et la lectrice avertie, à été très apprécié par les élèves, car ici leur propre avis à été accepté et écouté. Chaque personne, a eu le droit de défendre ses gouts et ses préférences, sans pour autant enlever l'envie de lire ces livres aux autres ! Ces deux heures, se sont donc déroulés dans un respect de l'écoute et de la parole. Avec encore une plus grande envie de participer pleinement à ce prix ! Ce petit groupe est en tout cas sur la bonne voie pour "rafler la mise" !

                                                                                                                                                  Louise

 

Lundi 4 Octobre.

 

Nous voilà repartis une fois de plus au CDI pour parler du prix Goncourt et des livres que chacun a lus dans la semaine.

Voici maintenant trois semaines que le prix Goncourt a commencer, tous les élèves on au moins lu deux livres, certains en on même lu 6 !

Malgré la fatigue chaque groupe d’élèves continue ses recherches sur l’auteur et le livre qu’ils ont choisi la semaine précédente dans le but de faire un petit dossier avec la présentation du livre, de l’auteur et les avis des élèves.

 

                                                                                                              Gwenn

 


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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 19:17
Nolwenn: 

 

Une lionne rentrant de son travail

Rencontra sur son chemin son amie

Leopard, les pattes remplies de victuailles.

Elles allèrent discuter de leurs vies

Dans un café « les p’tites Canailles »

 

La lionne parla de sa vie de famille

Contrairement au leopard, éternelle célibataire

La lionne raconta sa survie difficile

Comparé à la fortune extraordinaire

Qui lui rendait la vie facile.

 

« - Mais alors, de quoi es-tu fière dans ta vie ?

-         De mon argent ! et sans me vanter,

Je peux m’offrir ce que je veux, quand j’en ai envie.

-         Mais l’amour ne peut s’acheter

-         J’ai déjà tout ce qu’il me faut aujourd’hui. »

 

Les deux amies se quittèrent et plus tard,

Le leopard repensa aux propos de la lionne

Et eut un sentiment bizarre.

Elle courra donc acheter une robe en linon,

De quoi faire passez son cafard.

 

Quelques temps plus tard, dame leopard

Aperçu la lionne et sa famille faire un tour

Qui riaient ax éclats sans prendre garde

Aux autres animaux alentours.

 

Alors dame leopard se sentie malheureuse

Bien qu’entourée d’objets de valeurs,

Elle se rendit compte que l’argent ne faisait pas le bonheur
Et que l’essentiel est invisible pour les yeux
Mais visible pour le cœur,
Comme Saint-Exupéry
Nous l’a appris.

Nolwenn

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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 19:34
Le Roseau et le Chêne


Le Chêne par une belle journée
Dit au Roseau
" N'êtes vous pas frustré
De ne pouvoir résister
Aux plus léger des oiseaux.
Leur poids pour vous est un fardeau.
Les saisons mouvementées
Vous font trembler.
Une simple goutte d'eau
Vous rend penauds.
Vous pliez  à la moindre tempête.
En revanche, tout me semble zéphyr.
Je résiste avec insolence aux rayons ardents
Du soleil éclatant
Je lutte violemment
contre les vents.
Ne vous serait-il pas avantageux
De naître sous mon feuillage tumultueux,
Mais vous germez auprès des eaux,
Aux abords des ruisseaux.
La Nature envers vous ne me semble pas très équitable.
L'arbuste répondit: Votre compassion est indéniable
N'ayez crainte, rira bien qui rira le dernier.
Les vents me paraissent moins effroyables.
Vous avez jusqu'alors contesté  sans succomber
Mais ne vous réjouissez pas si rapidement"

Sur ces mots, on entendit les grondements
Du tonnerre venant se fracasser
Si avidement sur le chêne s'affaiblissant.
Le Roseau une fois la tempête passée
Rétorqua à celui dont la tête au ciel était voisine
Et dont les pieds touchaient l'empire des morts maintenant à terre:
" Je plie mais ne romps pas "

La loi du plus fort n'est pas toujours la meilleure.

Dana
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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 14:14

Le Roi qui cherchait un héritier.

Un Roi et son conseiller
En recherche d'un héritier
Parcourait le monde
Au gré du vent et des saisons.

En été, explorant les terres du Gabon
Ils aperçurent un aigle à la vie vagabonde
Volant sous un soleil en fusion
Élégant, fier, libre et puissant
Tel le vit le Lion bien-pensant
Auquel son conseiller, le serpent, lui répondit sans abréviations:
"Il est volage et son plumage noir d'ébène
Ne vous inspirera que de la haine".

A l'automne, répandant son feuillage rouge et brun
Par delà les forêts
Un singe les aborda, d'un air malin
Au bel aspect et qui connaissait l'alphabet
Plaisant et convaincant, il plut au Roi,
Mais le serpent répondit avec effroi:
"Il ne vit que dans les arbres
Et sur terre sans équilibre.
Ne faisant que rire les gens,
En monarque, il n'aurait rien de plaisant."

A l'hiver, ils arrivèrent en Occident
Les dents claquantes et ne voyant que l'horizon blanc
Une chèvre dans son refuse les accueilli
Par un froid après-midi
Et pars on discours et sa bonne volonté
Le lion fut charmé
Le serpent désapprouva
Jugeant la chèvre trop vieille, isolé et gaga.

Enfin, dans le vent doux du printemps
Se présenta à eux un éléphant
Il était fort généreux, fraternel et intelligent
Le Lion voulut en faire son héritier sur le champs
Mais son conseillerle contredit, scandalisé:
"ce mammifère est gras et votre dignité n'en sera qu'abaissée."

De retour au Palais
Le Lion rugit de colère
Le serpent fût renvoyé
L'éléphant fût déclaré héritier
Et la chèvre, le singe et l'aigle ses conseillers.
Et le Ri déclara avec fierté:
"Nos différences font notre unité.
Nos différences font l'humanité."

Elodie

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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 23:40
Au gré de nos pérégrinations, il nous arrive de temps en temps de tomber sur de l'art, comme ça, au détour d'un chemin. Une exposition, un bâtiment, un festival d'art...
Il en va de même sur le web. Au hasard de mes pérégrinations sur la toile, je suis ainsi tombé sur un site à la dimension artistique plus que développé : http://louvre.arte.tv/ . C'est une coproduction entre Arte et le musée du Louvre qui établit des liaisons entre les oeuvres du Louvre elle-même, avec un livre, un artiste, une oeuvre moderne ou un débat actuel  sous forme de vidéos. Le projet consisitait à faire vivre ce site pendant 4 semaines à raison d'une étude par jour (plusieurs vidéos très courtes présentant actualité, débat, jeu, reportage spécial ou pas, interview, etc selon ce qu'il se passe dans la journée). Les vidéos sont encore accessibles et certaines sont très intéressantes dans le cadre de l'histoire des arts...

le lien : http://louvre.arte.tv/
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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 21:13

La Primevère et le Soleil

Un pâle matin de décembre,

Se réveillant tout frissonnant,

De la nuit froide et de ses vents,

Un plan de fleurs aux couleurs d’ambre,

Voyait venir du ciel les premières lumières,

De celui qui les bercerait toute une journée,

Et chasserait le gel qui les avait tuées,

Rendant orpheline la dernière Primevère.

Elle cria d’un ton plus froid que l’hiver :

« Ô astre divin, roi de l’univers,

Toi qui de tes rayons frappe la terre,

De ta chaleur sature l’atmosphère,

Tu pourfends nos saisons,

Hâte notre éclosion,

Par tes méfaits nous prive du Printemps,

Réduisant nos vies à un instant. »

L’Astre réagissant à ces dures paroles,

Furieux de se voir incomber ces hyperboles,

Brûla le sol de ses lames dorées,

Changeant en cendres Primevère et Daphnée,

Qui désormais se plaindront en Février,

Au Maitre des vents de les éparpiller.


Face à l’homme, la raison de la nature est
toujours à plaindre.


                                                                                                                                                     Thomas

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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 12:12

Dans la jungle de la célébrité,
Un caméléon fort avide de succès
Pensait avoir un don pour la chanson.
Il s'était donc inscrit à cette émission.
Le reptile, habitué à changer de couleurs,
Modifia son apparence pour plaire aux téléspectateurs.
Il profitait chaque jour de cette gloire facile,
Alimentée par les caméras semblables à ses yeux mobiles.
Un petit insecte, qui s'appelait Luciole
Talentueuse, intelligente et jolie,
Trouvait cette imposture sans interêt voire folle !
Elle qui travaillait hardemment ses mélodies.
"- Monsieur le Caméléon, vous paraissez si confiant !
Croyez-vous que ce succès va perdurer ?
- Je n'ai nul doute là-dessus car même si je chante faux, je suis aimé !
Tandis que vous, personne ne reconnaît votre talent.
- Il est vrai, mais je sais que ma carrière est prometteuse !
Je ne crains pas votre gloire éphémère !"
Sur ces paroles, Maître Caméléon, perdit ses nerfs,
Sortit sa lanque éloquente et vaniteuse,
Et mangea la petite lumière !

Comment remédier à cet élan de stupidité sur nos chaînes télévisées ?
Certaines lucioles arrivent à briller, mais beaucoup de caméléons n'en font qu'une bouchée.

 

 

 

Léa

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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 15:10

L'enfant et la Tortue


Un jour de Juillet, sous un soleil d'été

Une Tortue pointa le bout de son nez.

Cette dernière, se retrouva face à l'enfant

De peur, elle ne fit aucun mouvement.

L'enfant découvrit un animal peureux,

Il ne compris pas ce côté craintif;

Lui étant plus qu'actif

Et parfois même courageux.

Sans attendre, il décida d'engager la conversion :

« Pourquoi ne court-tu pas ?

-Si seulement je le pouvais ! Dit-elle sur un ton de dépression.

Je suis attentiste, ma foi. »

« Rêveuse, tu es.

-Et perdue aussi.

-Mon Dieu, quelle folie!

Il faut vivre et oser ! »

A ses mots, la Tortue subjuguer

Par cette force d'esprit

Se repris

Et choisit d'avancer.

L'enfant termina sur ces mots :

« Profite de la vie, avant qu'elle ne s'arrête trop tôt »

                                                                                                                                                     Marie.G

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