De ses ailes majestueuses,
L’abeille toute rêveuse,
S’en alla butiner.
Non loin de là près d’un rosier,
Le papillon très glouton,
Alla se percher sur un arbre en floraison,
L’abeille ayant fait bon marché,
Avec ses fleurs d’été,
Se trouva fort encombrée,
Et décida de se poser.
Elle atterrit très fatiguée.
Le papillon, par l’odeur alléché,
Vint se présenter à la belle,
« Mes salutations Madame l’abeille,
Que vous êtes resplendissante,
Que cette odeur est enivrante,
Partageriez-vous ce festin,
Avec un simple pèlerin
Qui ne demande qu’à souper
Tant il se trouve affamé ? »
« Et bien mon bon flatteur,
Vous me faites honneur !
Mais vous me sous-estimez
Car je ne me laisserais pas piéger.
Allez donc travailler
Si vous voulez manger,
Il faut le mériter. »
Le papillon tout étonné
Se trouva fort embêté
D’avoir trop profité
Des personnes qui voulaient l’aider.