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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 10:58

aide de lecture :

le récit est écrit avec trois narrations différentes :
- la majorité est écrite aujourd'hui mais avec un point de vue interne sur la personne qu'était l'auteur/narrateur au moment de l'action
- les parties en italiques sont des citations du journal qu'il tenait à vingt ans ou des citaations de lettres, journal, discours, etc qui datent de la même époque
- les notes en bas de page sont écrites par l'auteur aujourd'hui, soit avec les connaissances qu'il a aquis après guerre dans les archives ou par des témoignages (véritables noms, sort de personnes disparues, vérités révélées...)

Constance :
912 pages, une semaine acharnée de lecture. La première question que l'on se pose, avant même d'ouvrir le livre, est : mais pourquoi fait-il partit de la sélection des livres Goncourt ??? En effet, le Goncourt est un concours de ROMANS, pas de mémoires. Car ce livre est considéré comme un mémoire par beaucoup : il appartient à la collection "Témoins.Gallimard" et l'auteur est réputé pour ses témoignages sur Jean Moulin... On finit cependant par le comprendre : la "fiction" réside dans la technique d'écriture : Daniel Cordier écrit (aujourd'hui, donc) au présent, comme un journal "intime" qu'il écrirait à vingt ans, au moment de l'action donc.
Il raconte sa vie, ses idées, ses ambitions durant la seconde Guerre Mondiale. Le début est assez décourageant : c'est un adolescent d'extrême droite opposé au nazisme, certes, mais qui abomine la démocratie, la république, le socialisme et le communisme. Il se lance dans la résistance dès le 17 Juin 1940 (discours de Pétain annonçant la défaite) où il cherche à rejoindre l'Afrique du Nord pour "tuer du boche". Il arrive à Londres et s'engage dans la France Libre et vénère De Gaulle. Là commence le bouleversement des certitudes politiques de notre auteur/narrateur. Deux ans plus tard, il se fait parachuter en France par frustration de ne pas participer au combat assez vite, et rencontre *Rex, alias Jean Moulin, le chef de la résistance intérieure, qui l'engage comme secrétaire.
Sous leurs pseudonymes, on rencontre les vrais acteurs de la résistance française et découvre  leur clairvoyance (ou leur aveuglément) sur la situation de la France, leur tempérament et leurs actions d'éclat (et de moindre éclat). On connaît aussi le sort de presque tous grâce aux notes en bas de page qui compliquent la lecture, certes, mais ne sont pas inintéressantes. Les écrits en italiques qui datent de l'époque, notamment le journal "intime" de Daniel au début, sont très émouvant car on les sait "vrais" : ils reflètent les sentiments que l'auteur/narrateur a eu sur le moment ou des véritables paroles ou écrits des personnes présentes réalisés au moment de l'action, pas avec la maturité et la connaissance du futur que connaît le "faux" narrateur, celui à qui l'auteur donne la personnalité qu'il PENSAIT AVOIR à vingt ans.
Un récit vrai, une technique de restitution de la réalité attaquable (car toute technique a des défauts, et celle-ci qui est d'écrire son livre comme s'il était dans l'action alors qu'il écrit 50 ans plus tard tout particulièrement) mais que j'ai apprécié par son originalité et une lecture, comment dire... très longue et compliquée.
Donc ce livre est un fabuleux travail de mémoire qui fait un très bel éloge de Jean Moulin mais a une lecture difficile.

Thomas :
 

Alias Caracalla est un roman que j'ai beaucoup apprécié. Il est prenant, extrêmement bien détaillé, à raison des mémoires de Daniel Cordier écrites presque au jour le jour, et nous dévoile des éléments du parcours de Jean Moulin durant ses deux années d'activité en France. Je recommande ce roman, quoiqu'un peu long à lire, il n'en est pas moins agréable à découvrir.

 

Clémence :

Alias Caracalla est un roman que j'ai bien aimé, malgrés ses 912 pages assez compliqués à lire. Le début est un peu long, il parle essentielement d'un adolescent qui se "rebelle" contre le discours de Pétin en voulant combattre et tuer des Allemands. L'on en apprend beaucoup plus sur Jean Moulin au fil du roman.

Elise:

 Dans l'ensemble, malgré ses 912 pages, j'ai apprécié ce livre, notamment grâce au nombreux détails. Il est passionnant, je trouve que c'est un témoignage important et honnête par sa faculté à nous retranscrire la vérité. Même si le début du roman, était moins interessant car un peu long.

 

Elodie:
Un roman de 912 pages ne m'a pas fait peur, d'autant plus que l'on parle de résistance (quand même!), avec des vrais résistants qui ont existés en chair et en os( dont Jean Moulin)!
Bref c'etait passionnant , et long il faut l'avouer, de suivre presque jour pour jour l'aventure d'un jeune francais qui veut se battre pour libérer la France et qui rentre dans la résistance durant 3 longues années (1940 à 1943).
Enfin un homme, un vrai!..
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